Azazel | I bought a one way ticket to hell... [FINI]

•• NOM : Bates _ Ce nom ne le caractérise plus depuis des années car il est celui de son père, celui qu’il a porté pendant toute sa vie misérable vie – et bien trop courte – de simple humain.
•• PRENOM(S) : Azazel _ prénom peu commun, il n’en a qu’un, qu’il a encore du mal à porter aujourd’hui, celui d’un ange déchu. Maintenant il ne veut qu’une chose, qu’on cesse de le voir comme un ancien faiseur du bien, non maintenant son nom doit faire trembler, il est devenu synonyme de souffrance, de mal, de torture, de transgressions, et de péchés.
•• AGE : En apparence encore jeune, ce n’est absolument pas le cas, si on cumule sa vie d’humain, celle d’ange et maintenant celle qu’il dévoue au mal absolu, cela lui fait un total de 135 ans.
•• LIEU DE NAISSANCE : Cela a-t-il vraiment de l’importance ? Il se souvient à peine de cette époque, il ne veut plus se souvenir, mais pourtant c’est dans un petit village du Nebraska qu’il poussa son premier cri.
•• STATUT : Démon.
•• CAMP : Le Mal, les ténèbres _ son dernier but sur Terre est de tout détruire sur son passage et de donner toute la souffrance qu’il pourra autour de lui, qu’importe les moyens.

•• Save Yourself From Fading Away

Rôle :

Un jouet, un pantin, situation qui ne semble pas lui être gênante, car à ses yeux, il grade toujours autant de liberté qu’il en a besoin. Au service de Zagan depuis maintenant cinq décennies, il sait vu attribuer des missions des plus en plus importantes pour faire tomber la suprématie des anges et de leur chef. Le fait qu’il soit un ange déchu n’est pas une rareté, au contraire, beaucoup d’anges changent de chemin et deviennent des monstres. La raison est simple maintenant pour lui, la déception. Maintenant il n’est plus déçu, il sait ce qu’il va se passer. Il sait que c’est mal, qu’il est un monstre des plus ignobles que ce soit avec la race humaine ou avec ses anciens camarades ailés, mais il obéit, sagement et y prend beaucoup de plaisir. Il n’aime pas qu’on lui donne des ordres, il préfère les donner, c’est pourquoi il est bien souvent l’instigateur de traques contre les anges, ou des élus. Le travail d’équipe de l’intéresse pas, il sait se débrouiller seul, il l’a toujours fait, mais en croisant la route de Zagan il a apprit qu’à plusieurs on pouvait faire encore plus de mal. Il fera tout pour exterminer les êtres bénéfiques de ce monde, et rallier à sa cause le plus de monde possible.

Expérience / Maitrise :

Avec plus d’un siècle d’expériences variées derrière lui Azazel n’est plus un débutant depuis bien longtemps. Pendant longtemps il fut considéré comme l’un des anges les plus protecteurs qui soit au nom de la cause de Dieu et du bien. Il a sauvé de nombreuses vies, des innocents, et a maintenu la paix pendant de longue année. Par la suite quand les forces du mal commençaient à introduire le doute dans les esprits purs des croyants les plus endurcis, il leur rendu confiance et foi en Dieu. Et quand le temps a été annoncé de prendre part à une lutte contre le bien et le mal, il avait alors choisi le bien, luttant de toutes ses forces contre ses maudits démons. C’était bien avant de rencontrer la femme de sa vie, de la perdre pour avoir été trop discipliné, d’avoir été plus présent envers sa cause qu’avec qu’elle. Puis étrangement et avec une facilité déconcertante, il a changé de camp, préférant lutter pour le chaos. Un bref séjour en enfer l’a métamorphosé. Comment ressortir idem de l’antre du mal ? Maintenant il est un petit pantin parmi tant d’autres, il écoute les ordres du grand Zagan et s’éxécute, et peu lui importe si au pauvre humain est sur son passage. Il est temps que le monde connaisse la vérité et si pour cela il doit massacrer, tuer, torturait chaque être encore vivant de ce monde, il le fera. De plus, depuis quelques temps déjà, il ne persiste que dans un seul but, se venger, certes, mais aussi devenir plus fort. Il pense trouver un moyen pour s’accaparer les pouvoirs des autres. En outre la téléportation et une force incroyable, pouvoir qu’on tous les démons. Il possède une autre capacité, hors norme. Celle de récupérer le pouvoir de l’être qui rend l’âme entre ses mains. C’est pourquoi il traque sans cesse les élus, voulant que tout prendre leur pouvoir pour les faire siens. Il arrive maintenant à faire des choses extraordinaires, comme projeter des flammes en provenance de ses mains, ou encore figer une personne sur place en un simple regard. Le seul pouvoir qu’il aimerait détenir et celui de revenir dans le temps pour réparer ses blessures, retrouver celle qu’il aime. Réanimer un mort aussi serait la solution. D’ailleurs il ne compte plus les meurtres qu’il a commis pour devenir le monstre qu’il est aujourd’hui, il n’aurait pas assez de doigts et d’orteils pour ça.

Réaction face à l'Apocalypse :

Fou de joie ? D’accord peut-être pas à ce point, mais tout de même un peu. Il n’a pas cessé de croire que la vérité devait être révélé aux humains, que la présence des démons était bien réelle et qu’il fallait qu’ils s’y préparent, que seuls les plus courageux, malins et habiles s’en sortiraient vivant. C’était la dure loi de la nature, les faibles meurent pour ne laisser la place qu’aux forts. C’est un peu dans cette optique qu’Azazel voyait les choses au départ, une sélection naturelle en quelque sorte, pour donner un monde meilleur ou en tout cas plus véritable. Il se doutait que cela ne serait chose facile, il pensait même que cela serait impossible, lutter contre les forces du bien lui paraissait il y a encore des décennies une aberration. Comme quoi la toute puissance n’est pas si puissante face à une horde de démons sortis directement des enfers. Par la suite l’Apocalypse donna à Azazel une autre façon de voir les choses, toujours en sélectionnant les plus téméraires, mais aussi les plus doués, c'est-à-dire ayant un pouvoir certain. Il ne pense à rien sans avoir une idée derrière la tête, il agit seulement pour son propre intérêt. Et même si Zagan est devenu son nouveau supérieur, il agit comme bon lui semble. C'est-à-dire en prenant part à cent pour cent dans ce chaos, semant peur, panique, mort autour de lui. S’il doit exister un monde, cela sera un monde sans Dieu, peut importe si ce monde est affreux, mauvais, et invivable. Il est à prêt à tout pour détrôner celui qui sait déjà pris trop souvent pour la toute puissance de l’univers.

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•• Damned & Divine

SA CROIX

Elle appartenait à son père, c’est un souvenir de famille, qui a vécu deux guerres et qui a tué les deux propriétaires. Pourtant malgré cela, Azazel ne pense pas qu’elle soit maudite. Elle est le dernier lien avec sa vie d’humain, ayant tout abandonné de cette époque derrière lui. Il la porte continuellement et même si aujourd’hui il est devenu un démon dès plus sanguinaire, elle est sous sa chemise, symbole d’une humanité oublié. Avant elle avait bien d’autres rôles, elle était un symbole de culte, celui qu’il avait pour son Dieu, pour son supérieur, mais les choses ayant bien changé, elle ne représente plus son appartenance au monde croyant en cette puissance divine, elle n’est plus qu’une relique de son ancienne vie. A chaque fois qu’il la regarde il repense à son père, à l’injustice des guerres, pourquoi donc ne lui avait-on pas donné la vie éternelle à lui ? Comment faisait-il le tri des meilleures âmes à garder ? La guerre n’était pas le véritable problème, les démons et la violence non plus, ce n’était qu’en surface, en profondeur cela était bien plus compliqué. Comment Dieu faisait-il pour savoir qui il avait le droit de rappeler à lui ? Dans quelle circonstance ? Il décide qui doit vivre ou mourir.

SA DESCENDANCE

Fils unique, mort au combat, Azazel a laissé derrière lui, une mère sans enfant à qui donner tout son amour. Pendant de longues années, de sa vie d’ange, il a suivi furtivement la fin de la vie de sa pauvre mère. C’était affreux de savoir que lui avait encore l’éternité devant lui, alors que sa mère était en rendre de l’âme et qu’il ne reverrait jamais. Encore un sentiment d’injustice. Par la suite il suivi le destin de son cousin, et des enfants et petits enfants derrière celui-ci. Aujourd’hui la famille Bates se résume à une petite fille de cinq ans, ravissante, avec des petites boucles blondes, qui a survécu à l’Apocalypse jusqu’alors. Azazel n’y est pas spécialement attaché, c’est juste qu’il ne veut pas que son sang disparaisse de la terre si facilement. Il ne pourra jamais avoir d’enfant, jamais donné son amour à la chair de sa chair selon lui, ce qui est théoriquement véridique, alors il est déçu, réprime ses sentiments paternalistes au fond de lui, ou alors Yorick en subit les conséquences mais seuls ceux du côté désastreux de la chose.

SA SOIF DE POUVOIR INCONTRÔLÉE

Encore et toujours plus, voilà ce qui motive Azazel de nos jours. Il est devenu un monstre possédant sa propre logique, il ne veux plus qu’une chose plus que tout, être de plus en fort, de plus en unique, dominant, et pour cela il aspire les pouvoirs qu’il peut trouver tout autour de lui, que ce soit chez des ennemis comme les anges, et parfois même chez des démons qu’il juge insignifiant. Quand il arrive à trouver une personne possédant un don particulier qu’il n’a pas il devient complètement surexcité. Commence alors une longue traque pénible pour la proie qu’il ne lâche jamais avant d’avoir obtenu ce qu’il désirait le plus en elle, son pouvoir. C’est dans cet état de transe qu’il n’a plus aucun contrôle sur lui-même, que ses instincts le dominent totalement. Et comme il ne fait plus dans la finesse, le seul moyen qu’il a trouvé pour s’approprier le pouvoir des autres et tout simplement de les tuer, ce qu’il ne sait pas encore c’est que c’est dans ce court instant entre la vie et la mort qu’il arrive à aspirer les dons d’autrui, mais chez lui il est irrévocable que la personne doit mourir quoi qu’il arrive, car il veut être unique, deux personnes ne peuvent partager les mêmes pouvoirs.

L'AMOUR - JESSIE

Est la personne la plus importante de toute sa vie, ou plutôt était, puisqu’il la pense morte à tout jamais. De toute son existence pourtant très longue il n’avait connu pareil sensation, pareil amour pour quelqu’un. Elle restera toujours la seule et l’unique a avoir réussi à faire battre de nouveau son cœur, alors qu’il était un ange, et qu’il voulait garder cacher son identité secrète. Malgré ce détail –qui a beaucoup d’importance certes- il ne lui a jamais menti vraiment, il voulait juste la protéger, et se protéger lui aussi par la même occasion, il ne voulait pas qu’on la sépare d’elle, qu’on lui demande de choisir entre elle et Dieu. Ce n’est qu’à sa mort qu’il a perdu les deux, certainement plus étroitement liés qu’il ne le pensait. Maintenant il souffre en silence, se refuse de parler d’elle à voix haute, d’entendre qui que ce soit y faire allusion, sinon il devient tout de suite nettement violent. Il n’arrivait plus à vivre sans elle dès la première seconde il l’a perdu, c’est ainsi qu’il souffre, sans elle. Il y pense chaque jour, quasiment à chaque seconde, ce qui ne fait qu’accentuer sa torture interne. Maintenant il ne veut qu’une chose, venger sa mort, si injuste.

SON SÉJOUR EN ENFER

Perdre son statut d’ange a était une terrible épreuve, quand ils ont compris là haut qu’il pensait tout ce qu’il disait, cela a été le déclic, la goutte d’eau. Il ne voulait plus de cette vie là, son cœur s’était rempli de haine, de rage et de violence qu’il ne connaissait pas en lui avant. Ce n’est que qu’après qu’il comprit qu’il avait changé, qu’il ne pouvait plus rejoindre le ciel, se téléporter là haut. Il y était banni à tout jamais. Que faire pour continuer de survivre sans l’aide de Dieu ? Changer de camp. Son cœur était devenu si noir que cela sembla une évidence, et les êtres qu’il avait toujours chassé depuis le début, devinrent ses nouveaux ‘amis’. Chose qu’il ne savait pas ce que l’enfer était une chose plus affreuse encore qu’il ne l’avait imaginé. Pour vérifier son appartenance à Zagan, vérifier qu’il était sincère dans ses intentions, on l’envoya dans le monde d’en bas, d’où il en sortit totalement métamorphoser. On ne revient jamais vraiment pareil des enfers.

•• Memories

Avant l'Apocalypse :

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« Par ici petit monstre »

lâcha son père en le prenant de ses bras.

« Mais Papa je n'ai pas sommeil ! »

rétorqua le petit garçon qui se battait comme une petite chenille dans les bras imposants de son paternel.

« Il est tard maintenant, c'est l'heure »

annonça sa mère en éteignant la lumière.

Elle vint lui déposer un baiser sur son front et le borda. Le petit garçon s'emmitoufla dans sa couverture et pressa fort son ours en peluche contre lui. Sa journée avait été parfaite, il était plus fatigué qu'il ne voulait le faire croire, le retour de son père à la maison l'avait rempli de joie.

« Maman ? »

demanda t-il alors que ses yeux commencés à se fermer.

« Oui mon ange ? »

répondit cette dernière en ouvrant la porte de quelques centimètres de plus.

« Papa, il va rester avec nous maintenant ? Il va plus nous quitter ? C'est fini la guerre pour lui maintenant non ? »

« Oui mon ange, Papa va rester avec nous à la maison, maintenant dors, sinon tu ne pourras pas aller jouer avec lui au parc ».

Il ferma les yeux, et il fit de très beaux rêves cette nuit là. Ses prières avaient été entendues, son père était revenu à la maison, en vie, pour le voir grandir.

***

« Pourquoi ? Pourquoi ? »

avait-il hurlé en découvrant deux militaires dans le salon, accompagné d'un prêtre.

Il s'était alors réfugié dans le grenier en hurlant et en cassant tout sur son passage. Après quelques minutes où la rage commençait à s'écouler, la peine arriva bien vite, trop vite. Des grosses larmes coulèrent sur ses petites joues. Il n'était encore qu'un petit garçon, il ne comprenait pas. Il n'arrivait pas à se faire à l'idée qu'il ne le reverrait plus jamais, que jamais son père ne pourrait le battre à la course, qu'il ne verrait plus jamais son sourire quand ils jouaient ensemble.

« Oh mon ange »

balbutia sa mère effondrée. Elle se jeta vers son fils pour le prendre dans ses bras. Elle étouffa des sanglots et ils pleurèrent ensemble pendant de longues minutes.

« Il avait promis, il devait revenir... il avait pro... »

« Je sais mon ange, ce n'est pas de sa faute, c'est cette maudite guerre, mais il t'aimait, de tout son coeur »

« S'il m'aimait, il serait revenu ! »

Il passa la nuit dehors, il réfléchit, pleura beaucoup. Quelques jours plus tard, la dépouille de son père rentrait au pays. Habillé de noir, il salua des personnes qu'il ne connaissait même pas, accepta les réconforts de sa famille, mais pourtant rien n'y faisait, il était toujours aussi mal. Rien n'y personne ne pourrait lui rendre ce qu'il avait perdu, l'amour de son père.

***

Quelques années plus tard.

« J'ai déjà perdu mon mari à cause de cette fichue armée, c'est hors de question ! Et puis tu n'as pas terminé tes études.»

trancha sa mère catégorique.

« Oh mais tu as très vite remplacé Papa ! Et puis c'est mon devoir, Papa l'aurait compris lui. »

rétorqua sèchement Azazel, blessant.

« Il n'aurait pas voulu que tu vives l'enfer des combats. Et ce n'est pas la même chose... j'aimais ton père. »

se défendit sa mère.

« Il faut croire que tu ne l'aimais pas assez ».

Il reçut un gifle en plein visage.

« Je refuse que tu dises pareille chose dans la maison ! J'ai le droit de refaire ma vie, ton père ne m'en aurait pas voulu pour continuer de vivre ».

« De toute façon mon choix est déjà fait. Je pars demain ».

Il prit son sac, et claqua la porte derrière lui, ne réalisant pas que c'était la dernière fois qu'il verrait sa mère, qu'ils se quitaient sur une dispute, et qu'il ne lui avait pas dit à quel point il l'aimait.

***

Bombardements.
Voilà des jours qu’il était coincé là avec ses camardes. Première ligne au front. Ils avaient déjà beaucoup soufferts, et pourtant au fond de lui, Azazel savait que tout se passerait bien pour lui, comme s’il avait une bonne étoile au dessus de sa tête. Il n’avait pas quitté sa croix, attaché à son cou, elle était son bien le plus précieux, seul souvenir qu’il avait apporté ici de ses parents. C’était cette même croix que portait son père quelques années avant lui aussi au front. Il espérait que cette fois-ci, elle le protégerait mieux.

Il était si jeune comparé aux autres, il n’aimait pas se servir de son arme, que très vite il se retrouva projeté à l’infirmerie. Non car il avait été blessé, mais car on le jugeait plus utile là bas. Il avait quelques notions de médecine, samère infirmière lui avait déjà montré beaucoup. Ce fut donc pour un rôle de brancardier qu’il était là. Personne ne s’attendait à une pareille guerre, comme si les forces du mal combattait celle du bien en ce lieu, sous l’apparence de chars, de canons, de militaires effrayés.

Un appel avait voulu qu’il rejoigne la première ligne au plus vite, de nombreux blessés attendaient les secours. En arrivant sur place, Azazel découvrit l’ampleur du massacre, il se couvrit la bouche pour ne pas rendre le pain rassi qu’il avait mangé pour le déjeuner. Ses yeux lui piquaient, la fumée que dégageait encore les sols étaient irrespirables. Ils se dirgigea en titubant sur des corps sans vie vers le centre de secours, en ruine visiblement détruit par un assaults adverse. Il découvrit la dépouille sanguinaolante de son médecin chef. Il réprima sa peine.

« Aidez moi »

murmura t-on non loin de lui à plusieurs reprises.

« Je suis là »

dit-il en s’agenouilla auprès d’un homme dont les jambes avaient disparu.

Le pauvre se vidait de son sang. Azazel sortit de la morphine de son sac et soulagea comme il put la souffrance de ce condamné.

« Non ne me laissez pas, je ne veux pas… mourir seul »

« Je suis là, je reste avec vous… tout va bien se passer »

Il regarda la chaine autour du cou du miltaire et reprit

« Oliver… parlez moi, vous avez des enfants ? une femme ? »

« Oh ma Mary… ma Mary, ma petite femme, surtout… dites-lui… je… aime ».

Ce furent ces derniers mots.

A ce moment précis un nouveau bombardements éclata juste au dessus de lui. Il leva les yeux et comprit que pour lui aussi c’était fini.

« Je ne veux pas mourir »

dit-il alors que déjà il ne sentait plus rien dans ses membres calcinés.

***

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« Tu n'es jamais monté sur des patins ? »

s'indigna la blondinette en s'esclaffant, à croire qu'elle aimait se moquer de lui.

« Et bien... non »

répondit-il comme cela était la pire honte du monde.

Depuis qu'il avait rencontré la jeune femme, par hasard selon lui, il ne pouvait s'empêcher de vouloir passer tout son temps avec elle. C'était un peu comme une deuxième vie, une seconde chance. Il vivait comme un humain en apparence, ou en tout cas, aux yeux de Jessie. Il devait s'absenter parfois, sans prévenir, mais cela ne semblait pas être un problème pour le moment, pour voir sa nouvelle amie. Cela faisait si longtemps qu'il ne s'était pas amusé, qu'il dédiait son éternité au service de Dieu. Il avait depuis des décennies ses ails et jamais il n'avait pensé pouvoir ressentit ne serait-ce qu'à un millième le bonheur que contenait son coeur à cet instant précis, debout sur la glace, face à Jessie.

« Vas-y, lance-toi ! »

lui dit-elle en le poussant vivement sur la glace. Elle de nouveau, de son petit rire cristallin qui lui réchauffait le coeur comme s'il pouvait de nouveau battre, rien que pour elle. Il manquant de trébucher à deux reprises, et elle se décida enfin à le rejoindre, patinant comme un 'ange' pensa t-il amusé. Avec elle il oubliait tout, même ses impératifs et ces obligations.

« Tu devrais te détendre un peu, tu es raide comme un piquet »

s'amusa t-elle en lui prenant naturellement la main pour le faire avancer un peu plus vite. Ce contact lui procura un léger frisson, comme si une décharge électrique venait de la parcourir de tout son être. C'était toujours ça quand elle le touchait. Il se permit de lui sourire et après quelques minutes, il se sentit plus à l'aise sur la glace, suivant les gestes de la jeune femme pour les reproduire à son tour.

« Tu te débrouilles comme un chef »

lui assura Jessie en faisait quelques pirouettes à côté de lui.

Il ne pouvait pas détacher son regard de son sourire, son si beau sourire, son visage si radieux. Cela n'était pas permis, il ne voulait pas enfreindre une quelconque règle et décevoir, mais comment pouvait-il lui résister.

« C'est parce que j'ai un très bon professeur »

décréta t-il en reprenant la main qu'elle lui tendait.

« Demain, on fait du roller »

lui annonça la belle blonde en le défiant à une course de rapidité sur la glace. Elle gagna sans effort après seulement un tour de la patinoire pour elle, alors que pour Azazel cela avait fait quatre mètres.

« Euh... quoi ? »

demanda t-il soudainement nerveux. Non que l'idée de la retrouver le lendemain ne lui déplaise, bien au contraire.

« Mais d'où tu sors Azazel ? »

demanda t-elle.

« Je vais devoir refaire ton éducation, déjà que tu me parlais encore comme au siècle dernier il y a quelques jours, je vais aussi t'apprendre aussi à faire du roller, tu verras c'est génial, ça se ressemble un peu au patinage ».

« Très bien chef ! Tu n'as pas froid ? »

demanda t-il en remarqua qu'elle se frottait les mains pour les réchauffer.

« Un peu »

avoua t-elle.

Il prit ses deux mains dans les siennes et la rapprocha de lui. Il souffla délicatement sur leurs mains et très vite la chaleur parcourut leurs deux corps. Leurs regards se croisèrent. Il ne savait plus quoi faire, qu'était-il censé faire alors que tout en lui ne voulait qu'elle dès leur première rencontre. C'est alors qu'une personne le percuta et qu'il finit sa course les fesses sur la glace. Il ne réalisa que quelques secondes plus tard que cet instant magique venait d'être anéanti par un crétin.

« Besoin d'aide Monsieur le pro de la glisse ? »

demanda Jessie encore une fois radieuse et rieuse.

« Et bien... »

Alors qu'elle lui tendait la main, il l'entraîna vers lui sur la glace. Et maintenant ce n'était plus seul qu'il se retrouver comme un idiot au milieu de la patinoire sur les fesses.

« C'est malin ! Vraiment ! Je suis toute mouillée maintenant »

se plaignit-elle.

Azazel se pencha vers elle, sa main dégageant une mèche de son visage pour finir sa course avec douceur contre sa joue. Avec une infime pression il l'attira à lui, et ses lèvres goûtèrent au doux contact chaud des siennes.

***

***
(suite)

« Et si on faisait un cinéma demain ? »

demanda subitement Jessie en l’embrassant de nouveau.

« Oui, comme tu voudras »

dit-il en la serra plus fort dans ses bras

« J’ai envie de pop-corn »

expliqua t-elle en jouant avec la chaine qui pendait du cou d’Azazel.

« Tu n’es pas obligé d’aller au cinéma pour manger des pop-corn, tu le sais ça ? »

demanda t-il taquin.

« Je sais, mais c’est l’ambiance salle obscure et films d’horreurs qui font la magie du pop-corn, mon ange ».

« Pardon ? »

« Quoi, qu’est-ce que j’ai dit ? »

« On avait précisé pas de surnom »

« Mais c’était mignon non ? Mon ange, c’est pas comme mon lapin ou mon canard »

« Interdiction des noms d’animaux, et pas mon ange s’il te plait, c’est comme ça que me nommait mes parents ».

« Tu ne me parles jamais de toi, alors que toi tu connais tout de moi »

« C’est qu’il n’y a rien à dire, mes parents sont morts, je n’ai plus personne… sauf toi ».

Ils s’embrassèrent de nouveau, mettant fin à une discussion qui n’aurait mené à rien. Il ne lui aurait rien avoué de doute façon, il n’aimait pas à avoir à lui mentir, même si parfois c’était pour son bien. Un jour peut-être quand elle se rendrait compte qu’il ne vieillissait pas, ou que la haut on lui poserait un ultimatum et qu’il devrait faire un choix, certainement douloureux d’un sens comme d’un autre, là il dirait toute la vérité, les raisons de ses absences, son côté si mystérieux, comment il faisait pour toujours être là au bon moment, au bon endroit, mais pour le moment il préférait garder le secret et profiter encore un peu de son bonheur, c’était égoiste de sa part, mais il ne voulait cette vie même fictive contre rien au monde, alors pourquoi tout détruire ?

« Tu restes avec moi cette nuit ? »

demanda t-elle soucieuse

« Tout dépend, veux-tu que je reste ? »

demandat-il à son tour.
Il adorait ça, répondre aux questions par d’autres questions.

« Oui »

dit-elle en l’entrainant vers sa chambre par la main, en refermant la porte derrière elle pour plus d’intimité.

C’était dans ces moments là qu’Azazel se sentait redevenir pleinement, cas toutes sortes de sensations traversaient son corps ‘mort’ et qu’elle lui redonnait vie par des caresses.

***

« Où vas-tu ? »

demanda t-elle alors qu’elle le découvrait avec sa veste sur les épaules.

« Et le ciné alors ? »

« Une urgence, je n’en aurait pas pour longtemps, on se retrouve devant l’entrée »

lui dit-il en déposa un baiser furtif sur ses lèvres. Il était impossible pour lui de l’obliger à dormir en pleine après midi.

« Ne sois pas en retard cette fois ! »

lui cria t-elle alors qu’il passait la porte, ses excuses n'allaient pas durer éternellement.

Deux secondes plus tard il s’était téléporté, il semblerait qu’on avait besoin de lui pour une nouvelle mission de la plus haute importance. Malheureusement les explications qu’il reçut prirent plus de temps qu’il ne l’avait pensé. Les forces du mal prenant de plus en plus d’importance, une catastrophe était à prévoir. De nombreux humains disparaissaient sans que le bon Dieu est donné son avis, et des disparitions de plus en plus fréquentes se faisaient entendre, parmis eux de nombreux anges. Rien de bien rassurant donc.

« Où vas-tu ? »

lui demanda alors un collègue

« J’ai déjà quelque chose de prévu »

répondit-il alors qu’il lui tournait déjà le dos.

« Cette histoire va mal finir Azazel et tu le sais, un jour la vérité éclatera et que feras-tu alors ? »

« Je n’en sais rien Uriel, je n’en suis pas encore là »

« Fais attention à toi Azazel, tout ceci ne présage rien de bon, le mensonge et l’amour ne font pas bon ménage chez les anges ».

Mais Azazel avait déjà disparu. Quand ses pieds touchèrent de nouveau le sol, il était dans une ruelle en face du cinéma, il traversa la rue et regarda autour de lui. Il vérifia sa montre. Ce n’était pas dans les habitudes de Jessie d’être en retard à un de leur rendez-vous. Après deux minutes où il commençait déjà paniquer, il entendit un homme parler d’une catastrophe, que le pont juste à côté avait cédé comme ça, d’un seul coup, faisant des centaines de victimes. Il n’en fallut pas plus pour Azazel à comprendre. Il se précipita sur le lieu de la catastrophe en une seconde et quand il eut fini de se téléporter, il assista au désastre, il ne restait plus rien. Le pont tout entier avait disparu dans le fleuve juste en dessous. Pas une seconde il ne réfléchit, il plongea. Il savait qu’elle était là quelque part, parmi ces voitures en train de couler dans le fleuve. Il se laissa guider par son instinct et trouva enfin son véhicule. Il l’a découvrit, les yeux clos, les cheveux dressaient sur sa tête par l’effet de l’eau qui avait rempli l’habitacle.

Il brisa le pare-brise à l’aide d’un éclair bleuâtre qui jaillit de ses mains. Il décrocha la ceinture de sécurité de Jessie et la remonta à la surface le plus vite possible. Arrivé à la surface il la ramena sur la berge. Il commeça le massage cardiaque frénétiquement.

« Non, tu n’as pas le droit de me faire ça, NOOOON ! Ne me laisse pas, je t’aime tu m’entends ! Ne m’abandonne pas.»

Il s’acharna ainsi pendant de longues minutes, mais c’était déjà trop tard, il était arrivé trop tard, il n’avait pas réussi à la protéger. A quoi bon être un ange, s’il ne pouvait même pas sauver la vie de la personne qu’il aimait ? C’était si injuste !

« Pourquoi ELLE !!! »

se mit-il alors à hurler

« PAS ELLE, NON !! Vous n’avez pas le droit, pas Jessie !! Non !! Prenez-moi, mais pas elle !! »

supplia t-il en vain.

Plus personne ne semblait l’écouter de là haut.

« JE VOUS DESTESTE TOUS !! »

continua t-il avec rage

« Vous n’aviez pas le droit, non… non… »

dit-il en la serra contre lui, repoussant ses cheveux mouillés pour admirer son visage, pourtant si paisible comme si elle dormait. Cette vision lui déchira le cœur. Il déposa un baiser sur son front, sa joue, ses lèvres, mais à rien à faire, elle n’était déjà plus, Dieu l’avait rappelé à elle. Trop vite bien trop vite, cela ne devait pas se passer comme ça, si quelqu’un devait souffrir dans leur relation c’était lui, pour avoir enfreint les règles en tombant amoureux d’une humaine.

« Elle est partie maintenant, c'est fini »

entendit-il derrière lui.

« Uriel, qu’est-ce que tu fais ici ? »

demanda t-il alors que sa peine le rongeait de l’intérieur.

« Je t’avais prévenu que cela finirais mal, mais je ne pensais pas comme ça. Tu dois aller là haut, ils t’attendent ».

« Pourquoi ? Ah quoi bon ? Je ne souffre pas assez à leur yeux ? »

« Tu sais bien que nous n’aimons pas la souffrance »

« Alors pourquoi lui avoir fait ça ? »

« Ce n’est pas nous ! »

s’indigna l’autre ange

« C’est un démon, les choses bougent, nous n’avons rien vu venir ».

« Qui ?!? »

« Ce n’est pas la bonne solution, ce n’est pas à toi de résoudre ce problème ».

« Où étais-tu pour tous ces innocents Uriel ? Donne-moi son nom que je leur fasse au moins justice »

hurla Azazel en prenant Uriel pour le cou pour le soulever du sol, il ne controlait plus, sa rage était trop grande.

« Non Azazel, arrête !! »

Il ne réalisa pas ce qu’il était en train de devenir, comme si toute sa haine et son chagrin ne pouvait sortir de lui que par la violence de ses actes.

Une heure plus tard, il avait été contraint de laissé le corps de Jessie pour qu’on l’amène à la morgue, ou ses parents devaient l’identifier. Mais avant de mourir entre ses mains, Uriel lui avait donné ce qu’il voulait. Ce monstre n’allait pas rester vivant bien longtemps, la façon dont Azazel s’y prendrait lui était égal, même si d’autres innocents après Uriel devait y rester.

***

Après l'Apocalypse :

Azazel | I bought a one way ticket to hell... [FINI] 28561665

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(c) Stefnini.

Citation :: Pour l’homme-vital qui ne cherche que la satisfaction du plaisir immédiat, les mots bien et mal ont une consonance gênante. Il aimerait pouvoir profiter de l’existence, sans qu’on lui dise que ceci ou cela est mal, en étant libéré des hésitations et des remises en causes morales. Mais est-il possible à un être humain de ne vivre sans se poser la question du bien et du mal ? N’est-ce pas se tromper soi-même que d’essayer de se maintenir dans l’inconscience ?

Or très souvent, l’inconscience nous rend complice d’actes qui sont destructeurs. Nous devons constamment faire des choix et prendre des décisions. Pour cela il faut délibérer. L’homme vital est en nous, mais il est soumis à l’homme-mental. Il ne peut pas nier sa propre conscience et sa pensée. Et cet homme qui pense a besoin de repères du bien et du mal, de principes sûrs de ce qui est bien ou de ce qui est mal. En d’autres termes, pour juger, il nous faut des critères. Mais où les trouver ? Sur quels critères nous appuyer pour distinguer le bien et du mal ?

« Je ne suis pas un meurtrier, j’œuvre pour que le monde découvre la véritable face cachée de ce monde ».

Azazel n’était plus le même depuis son petit séjour en enfer, il ne voyait plus les choses de la même façon. Il n’obéissait à aucune règle, même Zagan lui-même le trouvait trop instable. Pourtant à de nombreuses reprises on lui confia des missions de grandes responsabilités. Pendant la libération des démons, donna lieu à l’Apocalypse, il était là, bien présent, et aidant à ce cauchemar devenu réalité. Traquer les anges, voilà maintenant ce qu’était devenu son but dans la vie, les exterminer tous, eux qui n’avaient pas réussi à protéger celle qu’il aimait plus tout, là où lui aussi avait échoué. Il voulait qu’une nouvelle ère commence, peut importer la façon, même si tout ceci devait passer par la violence, le chaos, la destruction, et des actes de plus en plus ignobles. Il faisait, il accomplissait ce pourquoi il pensait être juste. Il voulait du changement, ne voulait plus que ce Dieu tout puissant et miséricordieux ne tienne les ficelles et cache les vérités aux yeux des humains, même ci cela était affreux à voir. Seuls les meilleurs résisteraient et encore là rien n’était certitude. Les démons n’étaient pas très dociles et tuer était pour eux une habitude comme certain font du sport tous les matins, ou vont gagner leur pain au travail, pour eux, c’était pire encore, comme une nécessité, un besoin incontrôlé de sang et de souffrance, pour se venger de que lui avait déjà connu. Maintenant il était l’un des leurs.

***

« Il y a des humains qui sont pires que d’autres sur cette maudite terre, ceux-ci possèdent des pouvoirs qu’il ne devrait pas avoir. Je veux ces pouvoirs, ils ne les méritent pas ».

Voilà la phrase qu’il se répétait à voix haute tous les jours. Depuis qu’il n’était plus le même, il avait un soif de pouvoir immense, il pensait que s’il cherchait un peu mieux il pourrait découvrir le moyen de prendre les pouvoirs aux autres, et c’est ce qui était arrivé avec son ami Uriel, lorsqu’il avait mis fin à ses jours. Il n’avait pas compris d’abord car il avait gardé ses pouvoirs d’ange alors qu’il n’était visiblement plus un homme au service de Dieu. Il ne pouvait certes plus rejoindre les cieux, mais la téléportation d’un lieu à un autre, trouver l’emplacement d’une personne en pensant fortement à elle, étaient restés.

Il voulait toujours plus, faire de plus en plus mal, trouver de plus en plus de victimes, mais pas n’importe lequel, il ne persistait dans ce monde que pour une seule et unique raison, ce venger de ce Dieu si pathétique qui lui avait volé son bien le précieux, son amour pour une humaine, en la laissant mourir lâchement. Et quel meilleur moyen de se venger que de semer discordes, chaos, et violence partout où il passait ? Etre de plus en plus puissant, sentir en lui plus de pouvoirs encore. Le meilleur moyen étant de trouver les « Elus », ceux qu’il avait protégés autrefois.

***

(suite)

« Ce n’est plus la peine de te cacher, je sais que tu es là »

ricana t-il alors qu’il pénétrait dans une ruelle sombre.

« Tu ne peux pas m’échapper »

dit-il alors qu’il entendait distinctement chaque battement de son petit cœur affolé.
Il la trouva facilement, derrière une poubelle, recroquevillée sur elle-même, comme un petit animal sans défense qui demande pitié. Sauf qu’aucune pitié ne se faisait lire dans le regard d’Azazel.

« Je ne te veux aucun mal »

affirma t-il menteur à souhait. Il lui tendit la main.

Voyant qu’elle ne réagissait pas et que les tremblements de la jeune femme perduraient, il commença à perdre patience. Il la saisit promptement par le bras et la força à se soulever.

« Je me nomme Azazel, et toi charmante créature ? »

demanda t-il en découvrant le visage radieux de la jeune femme.

« Serais-tu muette par harard ? »

demanda t-il après une minute sans réponse. Il voyait dans ses yeux la peur, et elle avait raison d’avoir peur, car elle venait visiblement de le mettre de mauvaise humeur.

« Alors ? »

répéta t-il pour obtenir enfin sa réponse. Il jugea qu’il avait été assez ‘poli’ avec la demoiselle et l’empoigna par les cheveux pour la plaquer de nouveau contre le mur de façon pour le moins violent. La pauvre gémis et finit par capituler pour ce point.

« Vera »

murmura t-elle en se tenant le bras qu’il avait été blessé pendant cette légère altercation.

« Enchanté, Vera »

dit-il en déployant ses larges dents blanches, ce qui ne rassurant pas la dite Vera.

« Tu as quelque chose que tu ne mérites pas Vera »

continua t-il en s’approchant de nouveau elle pour la saisir par les bras.

La jeune femme hurla de douleur alors qu’il appuyait vivement sur une plaie ouverte de son bras.

« Oh ça fait mal ? »

demanda t-il en ricana. Il appuya plus fort encore cette fois-ci.

« Oups, navré »

dit-il alors qu’il ne l’était pas le moins du monde.

« Je ne comprends pas »

finit par avouer Vera.

« Ah bon ? Il y a d’ailleurs une chose que je ne comprends pas. Si tu as la capacité de guérir les blessures, pourquoi la tienne continue t-elle de saigner ? »

demanda t-il plus pour lui-même en regardant le sang qui coulait de son bras vers le sol en petites pluie de gouttes rouges.

Elle se figea. Il avait donc vu juste, elle était ‘spéciale’ et donc digne d’intérêt. Cela fut-il de la pitié ou une envie de jouer, il ne savait pas, mais pourtant il ne voulait pas encore la voir mourir. Il voulait savourer l’instant et profiter du moment.

« Tu m’es bien sympathique Vera »

dit-il cette fois en ayant la main plus… douce.

Cette dernière glissa de ses bras, aux hanches, puis à poitrine de la jeune femme pétrifiée.

« Tu es bien jolie »

dit-il alors qu’une main partit agripper ses cheveux pour la retenir de tout acte héroïque, alors que l’autre déboutonnait le premier bouton de son jean, puis le second. Il vint coller son corps chaud contre le sien, qui semblait si froid. Il gouta son parfum, se perdit pendant une seconde dans ses cheveux et lui lécha l’oreille. Mais rien à faire, ce n’était visiblement plus la même chose qu’avant. Une chose en lui c’était brisé pour toujours. C’était comme si ses besoins physiques, les besoins charnels étaient devenus insignifiant devant le plaisir qu’il prenait à faire souffrir autrui. Il en était arrivé à un point ou seule la torture avait un sens à ses yeux. Mais il pouvait mêler le deux grâce à Vera. Il se pencha vers son visage et croisa son regard. Il lui faisait peur, il sentait sa chair de poule parcourir son corps ce qui lui donna une once de plaisir soudainement. Elle serait la première à gouter à son nouvelle forme de torture, non pas physique, mais psychologique. Les traces n’en seraient que plus tenaces et plus marquées, se dit-il.

Ses lèvres agrippèrent celle de Vera si vivement qu’elle ne vit rien venir, mais commença vite à se débattre alors que la langue brulante d’Azazel commençait à se frayer un passage vers son corps. Pendant ce temps, il avait saisi ses cuisses pour les écarter et la bloquait contre le mur. Ses mains se baladaient, maintenant sous les tissus qui la recouvraient. Il découvrit du bout des doigts, son nombril, ses seins, ses fesses, puis son intimité. Plus elle se débattait, plus il y prenait un réel plaisir.

Malheureusement comme toutes bonnes choses ont une fin, il fut interrompu par l’apparition maudite d’un Ange.

« Ne la touches pas !! »

Sans doute son ange gardien, vu la force avec laquelle il fut projeter en arrière. Il se releva, péniblement agacé d’être interrompu dans un moment si intime et privé. Ses yeux ne quittaient pas Vera une seule seconde, il se lécha les lèvres comme pour garder une dernière fois la saveur qu’elle avait et la graver dans sa mémoire. Un face à face avec l’Ange n’était rien à ses yeux, après tout il n’avait pas peur de mourir, lui n’avait à rien perdre, alors que l’autre devait encore protéger celle faible humaine sans défense. Il rit et les regardant s’éclipser, mais avant qu’ils ne partent il ajouta :

« A très bientôt Vera, dans une ruelle sombre comme celle-ci, je serais là, je t’attendrai »

promit-il.

Il venait de trouver sa prochaine occupation, la traquer, l’espionner, la rendre folle, paranoïaque. Et il tiendrait sa promesse, car il aimait le travail bien fait, et terminerait un jour ce qu’il venait de commencer.

Après l'Apocalypse :

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dgtall @ LJ

***

« Jamais ? »

« Plus aucune catastrophe n’arrivera sur votre couple ».

« Plus de petits soucis, ni même de gros ? De déménagement, de licenciement… »

« Rien, plus rien ».

« Et pour la maison ? »

« Merveilleuse somptueuse, je vous l’ai dit et je vous le répète, vous serez aussi riche que vous désirez »

« Mais… »

« Ce ne sera que du bonheur, plus rien de négatif, une vraie vie, tranquille, paisible »

« Je suppose que tout ceci n’est pas gratuit, nous n’avons rien à vous offrir en échange, alors pourquoi nous ? »

« Et bien en réalité vous pouvez quelque chose pour moi… »

***

Rien il n’y a encore quelques décennies n’aurait laissé présager qu’Azazel deviendrait un véritable monstre. Et pour commencer dans son nouveau rythme de vie, ou seule la colère avait sa place, il avait décidé de s’en prendre à une malheureuse famille, au départ ce n’était pas vraiment mauvais qu’il partait pour soulager leur vie, il y avait une volonté de les aider. Il avait pensé à les tuer tout de suite pour abréger leur souffrance, bien que tellement matériel qu’il en était dégouté. La race humaine c’était donc ça, ou était donc l’évolution que tout le monde espérait après un certain temps ? Rien n’avait changé, les humains étaient tous les mêmes, des petits égoïstes trop soucieux de leur petit confort pour regarder la réalité en face et où allait le monde, c'est-à-dire vers le Chaos. Et grâce à qui ? A lui sans doute, avec un de chance. En tout cas il avait tout fait pour que l’anarchie prenne place sur Terre et que les humains découvrent enfin la véritable et macabre vérité. Ils n’étaient que des pions sur l’échiquier entre le paradis et l’enfer, leur vie sur terre ne rimait à rien qu’à être vouée à la souffrance, pour finir dans l’un de deux camps un jour ou l’autre.

***

« Tu m’as suivi ? »

entendit-il derrière lui. Le ton était mauvais, méprisant.

Azazel se retourna et fit mine d’être étonné, ce qui n’était absolument pas le cas, d’ailleurs il était plutôt mauvais comédien avec Yorick, il était naturellement mauvais, comme s’il détestait le jeune homme de bien avant sa naissance, même ci ce dernier était devenu son premier saut vers sa nouvelle vie dédiée à la chute du Dieu bon et tout puissant. Il ne s’expliquait pas lui-même les sentiments qu’il avait pour le jeune sot devant lui.

« Peut-être »

admit-il avec un large sourire, en dévoilant ses dents blanches à faire frémir n’importe qui.

« Tu m’as suivi »

affirma cette fois le jeune homme.

« J’aime garder un œil sur mon petit protégé, et puis ce n'était pas très difficile de te retrouver, tu es tellement... naïf et prévisible.»

admit cette fois ci le démon, et tapant sur l’épaule de Yorick pour le faire avancer.

« On n’entend pas beaucoup parler de toi ces derniers temps petit »

lui expliqua t-il en continuant sa marche forcée.

« Tu te caches ? »

« Non »

« Rien ne sert de mentir avec moi, je vois quant tu mens ».

« Et … quoi ?»

« Il serait temps de passer à la vitesse supérieur, il serait dommage qui tu commences à me décevoir »

il raffermit sa prise sur l’épaule du jeune démon qui allait bientôt céder sous le poids de la pression exercée.

« Je te trouve un peu trop… neutre et passif à mon gout ».

Il le lança à l’autre bout de la ruelle dans laquelle il se trouvait, le jeune gamin en apparence encore, atterrit dans le mur. Il se releva et lui lança un regard furibond, ce qui déclencha l’hilarité d’Azazel. C’était déjà un début, un regard haineux non ? pensa t-il. Au moins il y avait de la haine à faire sortir de lui, pour sûr il le savait pour en être en grande partie responsable.

« Relève-toi, tu ressemblerais presque à un pauvre humain sans défense »

se moqua t-il

« Je ne veux avoir gardé ton âme pour rien »

le prévint-il sur le ton de la menace.

« Un petit séjour en enfer te ferais le plus grand bien »

lui annonça t-il sérieusement.

Le savoir en train de souffrir le faisait déjà jubiler. Il n’avait que quelques mots à dire pour Yorick se retrouve en train de souffrir milles et un tourment dans les flammes des enfers. Alors que quelques secondes se dérouleraient sur Terre, en enfer des heures entières le tortureraient. Ses yeux brillaient d’une étrange lueur, il voulait qu’il souffre, tout autant que lui avait souffert, et même plus encore, il méritait tous de souffrir plus encore. Il sortit de ses rêveries alors que son apprenti tentait de profiter de ce moment d’absence pour s’éclipser parmi les êtres fades qu’étaient les humains.

« Une minute »

lui dit-il en le fixant de ses prunelles bleuâtres qui étaient l’unique chose qui n’allait pas avec son statut de démon.

« J’ai une mission pour toi, ma venue n’était pas simple courtoisie ».

« Oh moi qui pensait que… ».

« SILENCE ! ».

Plus aucun bruit. C’était reposant.

« Tu n’es pas ici pour te tourner les pouces et attendre que ça se passe ! Tu as des obligations et je vais veiller à ce que tu les respectes ! Le mal est en toi, il faut que tu le laisses sortir et s’exprimer, ce n’est pas en tuant quelques humains au passage que tu vas te démarquer et de faire un nom »

« Je ne veux pas d’un nom ».

« Oh que si, sinon tu ne survivras pas bien longtemps. »

« Et si je ne voulais plus vivre ? »

« Tu préfères que je te jette tout de suite en enfer ? »

Nouveau silence. L’arrogance ne prenait pas avec Azazel, car il en serait nettement capable.

« Ils en restent encore, des anges bons et loyaux, qui cherchent à rétablir l’ordre à l’aide d’un groupe de rébellion. Je déteste les anges, et toi aussi, il faut tous les exterminer. »

« Et si je ne veux pas être un tueur ? »

« Tu en es déjà un, aurais-tu oublié ? Tu ne peux rien me cacher, rien. »

Il tourna le dos et avança quelques mètres devant lui. Sans se retourner il lâcha :

« Viens avec moi »

Comme il n’entendait pas Yorick derrière lui, il ajouta :

« ce n’était pas une question, tu n’as pas le choix ».

Ils disparurent tous deux dans l’ombre. Le lendemain on retrouvait un nouvel ange mort.

Ranlala, il est sex mon master quand même panic

PUNAISE JRM EN DEMON thud

Je veux bien qu'il me tue lui MrGreen

Coucou

YIHAAAAAA STEF yeah

Je suis ravie que tu ais trouvé rapidement une idée hinhin

Et ça fait vraiment plaisir de t'avoir parmi nous love

•• Final Destination

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Comment avez-vous connu le forum ?

Commentaire ?

Exemple de RP

Spoiler:

Doudou _ Attention Yorick va souffrir avec Azy :fouet: Interdiction qu'il reste neutre Evil or Very Mad

Lo _ Je vois que JRM fait toujours son petit effet, ça me rassure Brill

S'il n'y a que ça pour te faire plaisir, ça peut s'arranger MrGreen

Butter _ Coucou MrGreen

T'es sublime en Summer :dieu:

LIILY _ Avec un aussi bon contexte c'était vraiment pas difficile I love you

Merci de m'avoir invité dans ce lieu sacré en tout cas love

STEFOUUUUU Brill

Oulalala tu vas être un bad démon c'est ça ? ahem

LOLOTE

C'était si évident que ça? MrGreen

Un ancien ange déchu devenu un vilain démon j'espère que ça dérange pas Embarassed

Un peu oui. MrGreen

Mais bon en même temps je suis trop forte alors ça doit être pour ça MrGreen

Han nan c'est trop intéressant Shocked

Arrêt cardiaque imminent, préparez le chariot de réa panic

JRM nondidioudidiou Brill

en plus l'avatar choisi claque trop les fesses de sa mémé en culotte courte :wah:

*Se reprend*

Bienvenue Jiminy :coeurs: :backhug:

Je trouve qu'on devrait prendre JRM plus souvent :coeurs:

Merci :dieu:

Bon je tiens à dire pour ma défense que je plaide coupable, non ma fiche n'avance mais alors absolument pas mais les idées sont là je rassure, et en plus :

NON MAIS C'EST QUOI VOS FICHES A 8 POSTS C'EST PAS HUMAIN!!! CA MET GRAVE LA PRESSION LA!! panic

:dehors:

NON JE NE ME SENS PAS VISÉE :dehors:

Messages : 38

BIBI!!!!!

BIBOUUUUUUUUUUUUUUCHE panic

Messages : 38

je veux un lien avec toi!! T'as pas le choix!! C'est obligatoire!!

Je sais encore rien de ton perso et toi du mien, mais c'est d'accord :calin:

Messages : 38

LOL J'aurais pas de perso si j'avais aucune idée de mon perso ahem

Suffit d'apprendre a connaitre le tiens!! XD

Braaaah je le déteste tellement fort ce salaud d'Azazel thud

Oh ton exemple de RP c'était sur EG Brill

Bibouche _ faudra qu'on parle de tout ça alors tongue

Doudou _ Braaaah je sais MrGreen

et plus il est détesté plus il adore ça ahem

Liily _ Oui :miii: Il me manque mon petit cow boy écossais :miii:
qu'est-ce que c'était du bon temps là bas I love you

Messages : 52 Age : 37

Azazel Bates a écrit:: plus il est détesté plus il adore ça

Moi il n'aime pas quand je le déteste, il préfère m'embrasser
drunken

AU SECOURS panic

Il fait trop flipper, maman thud