ZAK WEAKLEY _ Here today, tomorrow gone. No one stays around for long out there.

« And for your eyes only, i found my place
And for your eyes only, i show my face
And for your eyes only i can be myself for a while
With you i feel alive. »

ZAK WEAKLEY _ Here today, tomorrow gone. No one stays around for long out there. Steel5

•• NOM : WEAKLEY. C'est un simple nom, une identité oubliée à force d'en changer.
•• PRENOM(S) : Zachary Leroy Hugo, c'est ce que dit son véritable acte de naissance. Et pourtant, tout le monde l'appelle Zak, lui même se présente ainsi. Par habitude et par préférence.
•• AGE : 28 balles d'un neuf millimètre, en très bon état.
•• LIEU DE NAISSANCE : Il a beau vagabonder en province en province, il reste attaché à Toronto, dans la province de l'Ontario.
•• STATUT : C'est un CHASSEUR, un très bon.
•• CAMP : Autant dire que la réponse est évidente : Un REBELLE.

•• Save Yourself From Fading Away

Le choix de sa voie :

Comment est-il devenu chasseur ? Rien de plus simple. Tout se résume en un mot : Vaughn. Son père adoptif. Un père, et un chasseur. Un homme prêt à tout pour tenir Zak à l'écart, éloigné de toutes les forces obscures, démons et créatures imaginables et inimaginables. Mais malgré toute l'énergie qu'il dépensait à essayer de le protéger, Zak fut confronté à sa première expérience surnaturelle à l’âge de 6 ans. Une créature. Un wendigo. Il était seul, jeune, tétanisé, immobile, blafard et surtout incapable de se défendre, ni même d’envoyer la moindre pichenette à ce truc monstrueux, poilu, rapide, gigantesque, effrayant et indéfinissable. Son cerveau ne contrôlait plus aucuns de ses membres, son sang n’irriguait plus aucuns de ses muscles. Il n’était plus aux commandes de son propre corps. Il allait mourir, il en était persuadé. Et malgré toute la force de caractère qu'il avait, ou disait avoir, une larme roula le long de sa petite joue rougie. A fortiori, il aurait dû mourir, disparaître. Mais Vaughn n'était pas un chasseur banal, et commun. Il était bien plus, et son mot d'ordre, par dessous tous les autres, c'était de protéger Zak. Grâce à son père, le jeune garçon sortit indemne physiquement de ce combat qu'il n'avait pas même disputé, mais moralement, il était complètement retourné. Dès lors, ce fut une certitude : Il aiderait Vaughn, il participerait du mieux qu’il pourrait aux chasses, ferait les recherches et surtout s’intéresserait de très près au surnaturel. C'était son destin. Lui aussi voulait sauver les damoiseaux (et damoiselles) en détresse, les enfants et adultes incapables de se défendre. Il serait Vaughn, il ferait comme lui. Il le suivrait.

« Le travail nous attend »

Malheureusement, six ans plus tard,il y eut la chasse de trop pour Vaughn. Zak avait douze ans, n’était encore qu’un jeune agneau mais avait déjà une très grande connaissance de tout ce qui se tramait dans le monde. Au fur et à mesure, alliant ses connaissances au journal laissé par son défunt père, il devint très bon dans son job et se mit en quête du plus grands nombres de créatures possibles. Par vengeance d’abord. Et parce que le monde en avait besoin. Ce n'était plus un job, mais un quotidien, une destinée, son avenir.

Expérience :

En seize ans de chasse, (sans compter les années passées auprès de Vaughn à l’étudier, l’observer,l'analyser lui et ses gestes, avec un très grand soin, il est évident que Zak a acquis une véritable expérience. Une expérience d'abord théorique puis pratique. Il a peaufiné son apprentissage sur le terrain, seul et bien malgré lui. Très vite, il s'est révélé aussi doué que son prédécesseur, son modèle. Il cultive une renommé très large, et on n'hésite plus à l’appeller de toute province pour résoudre des affaires mystérieuses, complexes, énigmatiques, surnaturelles en somme. Et il répond à tous les appels, développant ainsi ses techniques de chasse, sa précision et ses connaissances. (Et surtout, dans l'optique de retenir les soixante six sceaux de se briser). Malheureusement, aussi expérimenté, bon et réfléchit soit-il, il ne parvint pas à son objectif. Et l’Apocalypse lui tomba sur le nez.

Réaction face à l'Apocalypse :

Il a essayé, autant qu’il le pouvait. Il a réuni toutes ses connaissances, tout son courage, et toutes les informations qu’il pouvait pour essayer de retarder, ou mieux, d’arrêter la montée de Lucifer, d’empêcher les 66 sceaux de se briser. Mais finalement, malgré tous ses efforts et ceux de ses autres compères chasseurs, tout se passa, l’Apocalypse ébranla la Terre, des démons tuèrent des anges, des anges périrent, se tournèrent vers le Mal, des chasseurs furent tués par centaine, et des élus apparurent. Parait-il. Désormais, il n’y a plus qu’une solution : Se battre, envers et contre tout, malgré les forces oppressantes déferlant sur la Terre. Et on lui donna une chance d’y participer un peu plus : Jehiel. Leader de la Résistance. Ottawa. Il devint son second, son bras droit, son acolyte et ensemble, avec l’aide de nombreux autres chasseurs, Anges, et Elus (qu’il n’a cependant pas encore vus, ni rencontrés mais dans lesquels il croit cependant, autant que possible), ils organisent tant bien que mal les derniers actes de rébellion, de résistance.

•• Final Destination

Avatar :

Le très sexy Ryan Reynolds.

Pseudo :

Dubble - Emma - Ma - PNS (WEATHERLY)

Comment avez-vous connu le forum ?

Dans les pages NOUVEAUTÉS de Cuisine Schmidt

Commentaire ?

Tellement je vous aime, je ferais n'importe qui pour vous. Tellement j'aime ce forum, je fificherais jusqu'à demain matin (si mon father était pas là ) ET COMMENT JE KIFFE QUE VOUS AYEZ CHOISI DU WITHIN TEMPTATION !!

(c) CH & roguedemonhunte & marap & brucaslove & peak77 @ LJ

Exemple de RP

Spoiler:

[/quote]

Vaughn Llewelyn a écrit:: Comme de petits grains de sable collant désagréablement à votre peau, les mots de Rain s’entassaient dans l’esprit de Vaughn, une par une. Il avait beau se démener pour essayer les retirer, de les oublier, celles-ci résonnaient en lui comme de cruels reproches, des durs avertissements. L’annonce d’une colère ineffable, d’une rancœur amère et vindicative. Elle lui en voulait. Il s’en voulait aussi. Toutes ces paroles emplies de haine, ces regards assassins, cette froideur imperturbable, cette hostilité blessante. Tout n’était qu’une façade, une manière pour lui de la protéger et de se protéger, implicitement. Il préférait agir de la sorte, se faire détester et perdre tout espoir de bonheur plutôt de mettre la vie de Rain en danger. Il avait agit par amour, et recommencerait s’il le fallait. Il l’aimait trop pour agir autrement. C’était elle envers et contre tout. Même contre elle-même. C’était elle avant tout. Même avant lui.

La suivant du regard, il opta pour un soupir profond lorsqu’elle le salua de la manière la plus amère qui soit. Ce n’était même pas le saluer. Mais plutôt lui faire remarquer qu’il ne l’avait pas fait. Qu’il était entré comme une furie silencieuse, qu’il avait dégainé son dossier telle une arme et qu’il avait tiré sans prévenir.

« On se dit pas bonjour pendant un an, on ne s’adresse même pas la parole, et tout à coup les formalités reviennent à la mode ? » Ironisa t-il, soutenant son regard avec impudence. Son attitude n’avait rien à voir avec celle qu’il arborait un an auparavant. Il était loin de l’homme amoureux, romantique, attentionné et attentif, prévenant et proche, doux et bavard, jaloux et protecteur. C’était l’extrême opposé. « Tout comme la Ruby de la saison 3 de Supernatural pouvait être aux antipodes de celle de la saison 4. » Il était silencieux, distant et blessant, indifférent et nonchalant, antipathique. Il n’était plus Vaughn. Plutôt un clone mal-cloné, défaillant. Il manquait une pièce. Un cœur.

« Faut croire que j’ai changé. » Lança t-il d’une manière détachée. Il n’avait pourtant pas changé d’un pouce. Mais il préférait répondre ainsi. Et puis c’était un peu le sujet tabou, Vaughn ne respectait jamais les ordres, il n’en faisait qu’à sa tête (et n’était pas le seul, ni le pire) , et s’il s’était fait un nom, c’était en partie grâce/à cause de cela. Parce qu’il avait lancé un ultimatum à propos de Rain trois ans auparavant, sans se soucier des conséquences sur sa carrière en générale, parce qu’il avait mis son véto sur une mission lui étant destinée un an auparavant, sans se soucier des conséquences sur sa vie et son bonheur. Elle était souvent la raison de sa désobéissance. Et devoir rester loin d’elle, n’avait rien arrangé. Au contraire.

« Parce que je suis ton foutu formateur Rain. » Cria t-il, cette fois-ci impliqué, ses bras s’agitant vers le ciel, dans un excès d’inattention. C’était la première fois depuis un an qu’il prononçait son nom, qu’il se libérait de tout le poids qu’il portait sur les épaules. Etre son formateur, la plus belle et la plus mauvaise chose qui lui soit arrivé. C’était la première fois depuis tout ce temps qu’il montrait un peu de sentiments, vrais et sincères, première fois qu’il réagissait et ne se laissait pas aller, qu’il abandonnait cette attitude détachée pour s’impliquer. Et crier. « Et que ça sera toujours moi le lien entre eux et toi. TOUJOURS MOI. » Ses yeux et ses sourcils se plissèrent, il posa une main sur son front essayant vainement de se calmer, de ralentir sa vitesse sanguine par secondes (selon ses propres mots).

« ET OUI J’AI VU. OUI J’AI REGARDE CE FOUTU DOSSIER. ET OUI TU VAS T’EN SORTIR. PARCE QUE JE T’AI APPRIS A LE FAIRE. » Tout en insistant dans un excès de voix sur la plupart des mots qu’il prononçait, il la fixa durant un long mot, à seulement quelques centimètres l’un de l’autre. C’était ce moment dans les films qui représentait le point culminant d’une dispute. Le moment où un couple se faisait face, les regards haineux et déçus, passionnés et exaspérés. Ce moment où leur regard, leurs lèvres s’enflammaient pour se sceller l’une contre l’autre avec une violence vivacité. C’était ainsi dans les films. Mais c’était bel et bien la réalité. Et la réalité était tout autre. La passion, la simple déception étaient effacés par des sentiments bien plus forts et vindicatifs.

« Et je suis pas un SI mauvais formateur. » Ses poings se desserrèrent mais il voyait le regard dur et rempli de rancœur lui faisant face. Il connaissait cette expression. Elle lui en voulait bien plus qu’il ne le croyait. Et ce calme plat ne faisait que renforçait son idée. « Bien » Sur ces derniers mots, il attrapa un billet d’avion et le glissa vivement entre leurs deux visages. « Billet d'avion, date à choisir. » Sur ce, il attendit trois très courtes secondes, la laissa prendre le billet et fit demi tour. Car comme dans toute réalité, les faces-à-faces tournaient courts. Les sentiments s'enfouissaient au fin fond des cœurs et des âmes, et l'un des deux faisait demi-tour. Il faisait demi-tour.

Il se dirigea vers la porte de manière précipitée, les pas lourds et le visage dur et lorsqu’il attrapa la clenche de sa main droite, il resta quelques secondes immobile. Fixant droit devant lui. Et dans un excès de ténacité, il se retourna telle la plus incontrôlable des tornades. Mais sans avancer.
« C’EST MON FOUTU JOB RAIN DE TE PROTEGER. » Ca l’était, ca l’est et le serait toujours.

Et tout Vain parce que I love you

•• Damned & Divine

- La solitude :

Comme bon nombre de chasseurs, Zak est assez solitaire, la perte de son père adoptif n’ayant rien arrangé. Il n’a jamais ressenti le besoin insatiable de faire parti d'un clan, d’un groupe, voire même d’un duo, même s'il apprécie la vie en communauté. Il est surtout très friand d’indépendance et aime se retrouver dans son petit havre de paix, qu’il crée de toute pièce où qu’il se trouve. Et puis, il a bien trop peur de perdre ceux qu’il aime pour s’attacher à un autre chasseur, aussi fort, précis, intelligent, et bon soit-il, ou elle. Cependant avec l’arrivée de l’Apocalypse, et tout ce qui s’en suit, Zak a accepté avec beaucoup de plaisir le fait de vivre à plusieurs, et de pouvoir compter les uns sur les autres, un côté qui manquait à sa vie durant tout ce temps.

- Les voyages :

Un autre élément qui caractérise grandement Zak, c'est les nombreux voyages que lui permet de faire son job de chasseur. D’abord poussé par un esprit de vengeance suite au décès, meurtre, assassinat de son père adoptif, Zak a parcouru de très nombreuses provinces, contrés, voire même des pays américains et européens, desquels il est ressortit plus ouvert d’esprit, plus optimiste et surtout plus « cultivé ». Il parle par exemple de très nombreuses langue, même celle de signes. Bien que cela ne lui serve absolument pas dans la vie courante. Sauf peut-être pour impressionner certaines personnes. Après ses douze ans, il n'a plus eu de véritable point d'attache, et donc aucune raison de s'éterniser à tel ou tel endroit (sauf peut-être la dernière Apocalypse, encore une fois). De même, il a longtemps été appelé de tous les coins du monde, pour telle ou telle mission, et n’en a jamais refusé aucun, d’abord par besoin d’aider son prochain, parce que c’était son job, et quelque part au fond de lui, aussi pour traverser et découvrir un autre lieu

- Son physique :

Tout d’abord, résumons les choses, Zackary est grand, très grand. Du haut de son mètre 80, Zak en impose, dégage une impression de sécurité inébranlable et l’idée d’une force plus que convenable. Et puis ne la cachons pas, il est beau garçon. Son physique avantageux, son visage angélique à qui on donnerait le bon Dieu sans confession, ses sourires constants, le coin de ses yeux qui se plie lorsqu’il grimace, ses pommettes qui se dessinent d’une façon marquante lorsqu’il rit. Il en fait rêver plus d’une. Et il le sait. Ce qui est absolument remarquable, c’est qu’il ne fait rien de bien spécial pour garder la ligne. Il ne fait pas de régime, et mange plutôt tout ce qui lui passe sous la main. Il ne fait pas de sport, son métier lui suffisant amplement. Il ne passe pas des heures entières dans la salle de bain pour cacher un cerne, une mèche rebelle ou quoi que ce soit. Tout est naturel, ce qui constitue aussi, une partie de son charme indéniable. Cette image qui s’émane de lui, il la connait parfaitement il en joue. Car oui, c’est un homme, et comme tout homme, il a besoin de se sentir vivre, de se sentir vu et de sentir admirer. Alors, il séduit. Il en deviendrait presque snob et superficiel quelques fois. Mais rien de bien méchant. Il est vite ramener sur terre par des remarques acerbes, pleines de bon sens. Et surtout par les temps qui courent : L’apocalypse est une raison suffisante pour arrêter de draguer. Pourtant, Zak ne porte aucun mais alors AUCUN intérêt à la mode. Il a peut-être une confiance permanente en sa petite personne, et ça lui suffit. Pas besoin d’accessoires futiles pour se donner de l’assurance. Pour couronner le tout, un sourire ravageur parfaitement maîtrisé, des dizaines et des dizaines de mimiques on ne peut plus sexy, un regard sable perçant, dans lequel brille une flamme étincelante, franchement désarmante, et des cheveux sombres, courts mais qui restent un mystère total pour lui. En clair, Zackary est un mystère sur pattes.

- Manies et Phobies :

De nombreuses manies régissent la vie de Zak, Apocalypse ou non. La première, est cette habitude quasi-maladive qu’il a de toujours porter un paquet de M&M's sur lui, ou quoi que ce soit qui se mange, mais des confiseries bien évidemment. Il va sans dire que lors d'une chasse plutôt dangereuse, il prend grand soin de les laisser dans sa boite à gants. Deuxièmement, il a la mauvaise habitude de jouer avec ses mains ou ses doigts lorsque la situation le gêne véritablement. Au lieu de river ses yeux vers le sol comme certains le ferait, il préfère fixer le regard de son interlocuteur, mais, en revanche, ses mains elles, sont en constante agitation. D’ailleurs s’il les a dans ses poches, vous entendrez aussitôt le bruit de son trousseau de clefs ou d'une pièce de monnaie qu’il remue entre ses doigts. De plus, Zak est quelqu'un de très, bordélique. Il perd sans cesse son cellulaire au fin fond de ses vêtements, ou le laisse tomber sous le lit et ne s'en souvient plus. Les seuls éléments qu'il prend soin de ranger convenablement, ce sont ces CDs, car oui, le chasseur ne connait pas les Mp3, mais les bons vieux baladeurs. Il a d’ailleurs la tendance plutôt agaçante de chanter à tue-tête des chansons plus farfelues les unes que les autres. Depuis qu’il est enfant, il ne cesse d’inventer des petites comptines stupides, prenant en thème des choses simples de la vie ou un évènement récent. Même devant un démon, il n’hésite pas. Il suffit de le voir sourire stupidement pour comprendre qu’il ne va pas tarder à entreprendre un refrain des plus délirants. Il profite de la vie pleinement (encore plus par les temps qui courent, même s’il sait être sérieux) et, pour, le sens du mot vivre réside dans les rires et les chansons. Il s’esclaffe pour un rien et trouve du gris là où les autres ne voient que du noir, ou que du blanc. Ensuite, il faut savoir qu'il tente constamment d'ébouriffer ses cheveux d’un geste de main vif. En d’autre terme, il a sans cesse besoin de contact. C’est quelqu’un de très tactile. De même, il aime le contact humain et, ajouté à sa générosité débordante, il est alors normal de le voir aller au contact des autres. Que ce soit pour les enlacer, les prends par le cou. Ceci explique également sa facilité et son plaisir pour la séduction. Il aime séduire, à quoi bon essayer de le changer. Enfin, le jeune homme parle sans arrêt avec ses mains. Il fait de grands gestes, bien souvent inutiles, pour accompagner ses paroles. Ne restez pas dans les environs lorsqu’il vous raconte une anecdote, c’est un conseil. Il fronce sans cesse les sourcils lorsqu’il ne comprend pas, il sourit à tout bout de champs, étant d'un naturel très jovial et vous dira sans cesse de profiter pleinement de la vie. Du côté de ses phobies, Zak, sous ses airs de grand brun téméraire, sans peurs et sans reproches, cache plusieurs petites peurs dont l'une est celle des ascenseurs, l'autre des clowns. Mais, la plus présente, encombrante et surtout révélatrice est celle de perdre un être cher. Découlant de son besoin constant qu’il a de vouloir protéger autrui, cette peur lui fait prendre tous les risques et lui donne également un côté jaloux et possessif très pénible. Il n'y peut rien. La simple idée de perdre une personne de son entourage, comme il a perdu ses parents et son père adoptif, le met dans tous ses états. Il ne le laisse peut-être pas paraître, mais il a tendance à bien trop s'inquiéter, et ce pour tout le monde.

- Les Arts :

Tout ce qui touchent de près ou de loin à la lecture et l’écriture révulsent littéralement Zackary. Sauf peut-être le journal de son père adoptif, véritable recueil de tout ce qu’il faut savoir sur les démons et créatures. Et également les magasines féminins, et ceux de décorations d’intérieur et autre dans le genre. Selon ses propres mots il s’instruit sur les femmes, apprend à les comprendre en particulier. Une chose très difficile. Côté musique, Zak est un fervent rockeur, prêt à mourir pour sauver de l’oubli des artistes comme Bon Jovi, Cheap Trick, AC/DC, Scorpions et Foreigner. Des vrais mythes, des légendes. C’est également un adepte du blues, d’Eric Clapton, de et de groupes plus modernes comme 3 Doors Down. Alors franchement, dire que Z aime la musique ça serait un doux euphémisme. Il n'imagine pas vivre sans musique, encore pire, il ne s'imagine pas sans pousser la chansonnette. C'est simple, la musique rythme sa vie, ses habitudes et ses passe-temps. Il revisite souvent les chorégraphies de Michael Jackson, prenant sa cravate comme micro. Lorsqu’il porte des lunettes de soleil, Gilbert Montagné n'a qu'à bien se tenir. Il se transforme même en véritable as de l'Air Guitar lorsqu’il se trouve en voiture. Niveau cinéma, bien qu’il n’ait pas beaucoup le temps de s’intéresser à la télévision, il voue un véritable culte à James Dean, John Wayne, Sean Connery, Marlon Brando, Al Pacino.

- Ses trésors matériels :

Zak n'a jamais été quelqu'un de très matérialiste, ni de fétichiste. Il ne donne qu'une importance minime aux biens qui l'entoure et préfère se consacrer aux humains, aux êtres vivants (même les animaux). Toutefois, il y a quelques irréductibles petite choses (et non pas Gaulois) desquels il ne se sépare jamais. Tout d'abord, une chevalière offerte par son défunt père, quelques temps avant qu'il ne décède. En acier poli, celle-ci est rehaussée par une fine plaque de bois, une preuve étonnante (mais naturelle pour ceux qui connaissait l'homme) de son amour pour la nature. C'est bien plus qu'une simple chevalière aux yeux de Zak qui la porte comme souvenir précieux de celui qui l'a élevé et lui a tout appris, un éternel symbole de reconnaissance, d'admiration et la source de toute sa force, de son énergie, qui lui donne chaque jour, la motivation pour continuer de se battre. Vient ensuite sa Ford Shelby Mustang de 1967, un petit bijou de voiture qu'il chérit comme un véritable être humain. Il la retape lui même, et lui prodigue toute sorte de soin qui en déconcerterait plus d'un. Son coffre est assez large pour être en divisé en deux, et pour que Zak y cache toutes ses armes et produits anti-démons sans éveiller le moindre soupçons. Justement, parlons de ses armes. Bien plus que de simples armes la plupart lui viennent de Vaughn, et en plus d'être extrêmement puissantes, elles sont très symboliques et ont combattu toutes sortes de démons. Par exemple, son taurus raging bull. Cette arme, c'était la préférée de Vaughn. Son arme de prédilection. Celle qu'il armait de balle en argent, taillée en v pour être plus précise. C'est un héritage sans égal que le jeune homme chérit plus que tout. Lorsqu'il empoigne avec force et détermination le revolver, Zak a l'impression de se voir offrir la puissance et la dextérité de son défunt paternel. C'était comme si l'arme lui offrait les qualités de ses aïeuls. Avec une portée de soixante-dix mètres, cette arme était autrefois utilisé pour la chasse mais s'est au fur et à mesure, transformée en une arme fatale sur cible en mouvements. Finalement, sa classe et son esthétisme sans pareil font d'elle une véritable représentation miniature de sa personne, comme il aime le souligner.

- Ses trésors humains :

Bien plus que les objets, ce que Zak chérit plus que tout sont des valeurs comme l'amour et l'amitié. Malgré son côté sur-protecteur et sa peur totale de l'engagement (amoureux), découlant, évidemment, de sa phobie incontrôlable et virulente de perdre, à nouveau, quelqu'un de son entourage, Zak est un homme tout ce qu'il a de plus loyal, respectueux et attentionné. Il ne lâchera jamais quelqu'un en route, pensera d'abord au bien-être d'autrui avant de penser au sien, et derrière ses blagues loufoques et sans queues ni tête, il possède la panoplie complète du meilleur ami, en toute circonstance. Après des évènements comme son abandon d'abord et le décès de Vaughn ensuite, il a eu tendance à s'accrocher à une multitude de personnes, pensant que plus ils seront nombreux, moins il aurait de chance de souffrir s'il les perdait. Une attitude logique pour certains, illogique pour d'autre et sur laquelle il n'a jamais cherché à s'expliquer. Cependant, il ne souhaitait pas creuser au fin fond de ses personnes par peur de trop s'y attacher et justement de souffrir en les perdant. (Dur à suivre, dur à comprendre mais un cheminement compréhensible finalement). En fait, il voulait juste connaître un maximum de personnes mais au minimum. Ne savoir que les grandes lignes de leur vie, et pas assez pour les aimer, profondément. Mais malgré cela, quelques petites têtes ont réussi à frayer leur chemin à travers cette forteresse, et pour eux, il donnerait littéralement sa vie. Il leur voue une confiance aveugle, les admire, les aime de tout son être. Par exemple Jehiel. Un ange certes, un leader peut-être mais un meilleur ami surtout. Un acolyte, un double. Il se voit en Jehiel comme dans un miroir. Ils se comprennent, déconnent comme pas possible mais savent être très sérieux lorsqu'il faut, Apocalypse oblige. Et puis il y a Catleen. Une femme certes, une chasseuse très expérimentée mais surtout une confidente, une amie très proche, voire même plus. Ils ont vécu les même évènements, ont les même blessures de tatouées dans leur cœur et voient les choses de la même manière. Sans oublier, évidemment, que le physique de la jeune femme est des plus avantageux.

•• Memories

Avant l'Apocalypse :

I'm not gonna die in a hospital where the nurses aren't even hot.

ZAK WEAKLEY _ Here today, tomorrow gone. No one stays around for long out there. Vs2q2q

ZAK WEAKLEY _ Here today, tomorrow gone. No one stays around for long out there. 14w7x1t

ZAK WEAKLEY _ Here today, tomorrow gone. No one stays around for long out there. 2iazdl5

ZAK WEAKLEY _ Here today, tomorrow gone. No one stays around for long out there. 2sb730z

Un jour.

Une lumière blanche frappa soudainement le regard de Zak, le forçant à ouvrir les yeux. Avec beaucoup de difficulté, ses paupières s’ouvrirent peu à peu à la lumière du jour. Alors, son regard ne tarda pas à chercher un lieu sombre où se poser, comme il s’y était précédemment habitué. Il cherchait le repos, la fraicheur. Depuis maintenant quatre jours, Zak était plongé dans le coma, un coma très mouvementé. Les médecins n’avaient jamais vu un tel cas. Les paupières du jeune homme tremblaient continuellement, pareil à celles d’un félin, endormi mais rêvant. En premier lieu, l’hypothèse du coma avait été balayée, puisqu’il paraissait impossible de pouvoir montrer un signe de « vie », de « réaction » dans un coma post-traumatique tel que le sien. C’était tout bonnement impensable. Il était dans un état d’inconscience et de non-vigilance. Comment pouvait-il laisser apparaitre un tel signe d’éveil. Et puis, avec les heures, l’impression que le chasseur cherchait à fuir un « prédateur » était venue. Peut-être était-ce son passé, ou peut-être l’accident en lui-même. Peut-être revivait-il son accident

« Monsieur vous êtes à l’hopital. Ne vous inquiétez pas. Tout va bien. Nous sommes au Canada. En Février. Vous avez été victime de »

Légère pause.

« On vous a récuré couvert de sang il y a quatre jours. »

L’infirmier qui parlait, ou plutôt monologuer su des circonstances que Zak se remémorait très bien (il n’arrivait seulement pas à le dire, tant l’homme paraissait vouloir battre le record de mot dit en moins d’une heure). Sa vision est encore très floue, ses membres ne réagissaient pas encore à ses désirs, et une impression d’isolement cernait son esprit. Pris au piège, son corps tout entier ne parvenait pas à bouger. Aucune réponse de la part de son bras, ni de sa jambe. Seules ses oreilles dodelinaient légèrement, ce qui rassura aussitôt le jeune homme. Il n’était pas complètement paralysé. Assez ridicule puisqu’il aurait très bien pu être paralysé et pouvoir encore « bougé » ses oreilles. Mais la logique de Zak fonctionnait autrement. Il allait bien, ses oreilles venaient de le lui siffler.

« Je … »

« Comment ? Vous n’avez plus l’usage de la parole ? Ne vous inquiétez pas, tout va bien. C’est normal pour un cas comme le votre. Surtout ne vous énervez pas. »

Cette dernière parole résonna d’une manière très particulière aux oreilles de Zak. Il ressentait de la peur dans la voix de son interlocuteur. Déjà le simple fait que ce soit un homme et non une femme, qui lui fasse le récital de son état, était bien étrange. Et avec cette hantise, cet effroi perçu dans les trémolos de sa voix et lisible sur son visage, permirent à Zak de rassembler toutes les pièces du puzzle. Par ailleurs, sa sensation d’immobilité s’expliqua par la vue des menottes qui l’accrochaient fermement, le clouaient littéralement à son lit.

« Je sais parler. »

Grogna t-il soudainement, excédé par la simple vue de cet homme, et plus particulièrement par les circonstances de son réveil.

« Pourquoi je suis attaché ? »

Réprit-il, essayant de se calmer, sans succès.

« Je ressemble pas à Al Capone que je sache. »

Un regard soudain très éveillé et effrayé illumina son visage, et alliant les gestes à la parole, il voulut toucher son visage avec ses mains, histoire de s’assurer qu’il n’avait pas changé de visage entre temps et surtout que les blessures n’étaient pas immondes, profondes et défigurantes, mais il fut ramené sur Terre par une énorme douleur qui l’empêcha à la fois de bouger et le figea brusquement. Sa main, et son bras tout entier d’ailleurs, n’était pas seulement attachés au lit, mais était également reliés à des sortes de seringues, piquantes, violentes, blessantes. La très désagréable impression que cet effet produit ne fut pas celui escompté. Non pas calmé, il en ressortit encore plus brusque et énervé. Harcelant soudainement de question le vieil (ou jeune, il n’avait franchement pas analysé) homme se tenait devant lui, Zak n’entendit pas la porte de sa chambre s’ouvrir.

« Monsieur ! »

S'exlama un nouvel infirmer, plus imposant et vieux mais que Zak n’aurait quand même pas tenté d’agacer.

Levant son regard sur lui, il rencontra avant tout un jeune homme, beaucoup plus jeune, beaucoup moins costaud mais qu’il n’aurait pas cherché non plus. A vrai dire, il ne ressemblait pas une brindille mais n’avait pas non plus la carrure d’un boxeur, voyez-vous. Pourtant, et Zak le savait bien étant lui-même le model réduit (parce qu’il n’avait pas des pectoraux en béton et des muscles surdéveloppés) d’un très bon combattant, il ne fallait pas se fier à l’apparence. Et le regard de l’homme assurait une véritable force de caractère, et bien d’autre chose. Et puis c’était peut-être la mauvaise impression de l’avoir déjà vu qui lui faisait cet effet. Peut-être l’avait-il déjà cherché, et trouvé, et c’était ainsi retrouvé ici.

« Qui c’est lui ? »

Finit-il par demandé, sèchement. C’était bien la moindre des choses.

« Ton sauveur. »

Répondit l’homme lui-même, du tac-au-tac, employant le même ton et le même regard.

Quelques minutes passèrent, de très longues minutes durant lesquels les deux hommes se dévisagèrent. L’un debout, l’autre allongé. Le premier connaissait, savait qui était vraiment le deuxième, soit Zak. Lui ne savait rien de son soi-disant sauveur. Il ne souvenait pas vraiment d’avoir été sauvé. En fait, il ne savait plus très bien comment « l’accident » s’était terminé. Il se revoyait seul dans une forêt trop sombre pour lui seul.

***

Trois jours auparavant.

Eliminer des créatures maléfiques ne présentait pas que des avantages et c’était une chose que Zak Weakley avait appris à ses dépens. Tout ce travail mystérieux, solitaire et souvent caché, le poussait à enfreindre les lois, à mentir et à voler et à mettre en danger de nombreuses vies. Volontairement, il faisait cavalier seul. Involontairement, il se retrouvait, très souvent, dans des situations rocambolesque, incroyable, tout bonnement fantasque mais qu’il avait bien cherché. Il se fourrait toujours dans un pétrin inimaginable. Et pourtant, avec une force très étonnante, qui résidait dans sa logique particulière, et grâce à un certain ange gardien qui devait veiller sur lui depuis son enfance, il s’en tirait toujours. Avec plus ou moins de cicatrices. Morales et physiques. Mais sa conviction n’était jamais à plat. C’était ça aussi sa force. Il ne baissait jamais les bras, ne lâchait jamais prise. Il s’était mainte fois retrouvé au commissariat, devant un inspecteur bien décidé à faire du zèle, et chaque fois, s’en était tiré. Ce qui le poussait à dire « Je suis intouchable. » Mais un inspecteur lèche-botte de profession, ce n’est pas pareil qu’une horde de démons bien décidé à faire la peau à un petit chasseur trop curieux.

« Bon. A gauche : le cimetière. A droite : la prison. Pas con comme idée. Ils ne se prennent pas la tête dans cette ville. »

Monologuant tout seul alors qu’il avançait à grand pas à travers une forêt sombre et bien étrange, Zak leva les yeux au ciel un nombre incalculable de fois, persuadé que la lune ne présageait rien de bon.

« Si je rencontre le loup-garou du campus, je lui fais sa fête. »

C’était une mise en garde pour de possibles adversaires. Au cas où ils écoutaient, voyez-vous.

Des craquements de feuille le ramenèrent sur terre, et dans un sursaut silencieux, Zak se retourna vivement, observant d’un œil attentionné les moindres recoins aux alentours. Lorgnant de chaque côté des arbres, il cherchait la moindre trace de mouvement, un signe sur les feuillages, une branche en suspension, quelque chose qui l’aiderait dans sa quête et le préviendrait du danger. Mais rien ne semblait avoir bougé. Son esprit paraissait vouloir lui jouer des tours. Ce n’était pas la première fois. Depuis quelques jours, il entendait des bruits partout autour de lui, mais n’attrapait rien, ne voyait rien. On ne l’attaquait pas, on l’épiait seulement.

« Quelle idée de venir s‘empêtrer dans une forêt plus noire que verte aussi ! »

Grogna t-il se mordillant la lèvre inférieure d’angoisse. Une angoisse qui montait depuis soixante-douze heures, depuis qu’aucune créature ne lui sautait dessus mais que des bruits très alertant et indiquant inévitablement leur présence retentissaient aux creux de ses oreilles.

« Je hais ce job des fois. »

Dans un excès de colère/effroi/impatience, il s’engouffra un peu plus dans les bois. Il était, comment dire, légèrement, complètement, inexorablement … perdu. Mais ne l’avouait pas. Que faisait-il là ? Si seulement il le savait. Il avait eu un tuyau sur une série de défenestration soi-disant accidentelle, et tous ses indices l’avaient mené dans cette forêt, ce bois sombre et assez effrayant. Il n’avait pas peur du noir à proprement parler mais l’ambiance qui régnait ici, aurait effrayé le plus Lucky Luke des hommes et non-hommes.

Courir.

Alors qu’il s’appuyait, enfin, contre un arbre pour reprendre son souffle après une soudaine course effrénée, des ombres assaillirent de tous les côtés et bientôt, Zak se sentit encerclé, isolé, l’air l’oppressait et les balles qu’il tirait ricochaient incroyablement dans l’air, sur des formes qu’il ne percevait pas, du solide invisible, des créatures qui se déplaçaient à la vitesse de la lumière mais sur qui les balles se retournaient quand même.

Au loin, très loin, une silhouette semblait courir vers lui mais pas assez vite pour pouvoir le sauver. Des cris déchirants s’échappèrent soudain de sa gorge, des griffes acérées lui déchiraient le tissu de ses vêtements et atteignaient la peau sous l’œil apeuré de Zak. Il ne pouvait rien faire, il ne voyait rien, n’entendait rien et ne pouvait que ressentir la douleur. Se débattant de toutes ses forces, il s’écroula sur le sol. C’était encore la meilleure solution. Il s’en voulait intérieurement. D’avoir été si vulnérable, stupide, inexpérimenté. D’être tombé dans un piège plus gros que lui. De s’être cru résistant, invincible et fort. Il s’en voulait d’être seul à cet instant. De ne plus être aux côtés de Vaughn. De ne pas faire équipe avec un autre chasseur. C’était un peu son moment de remise en question, un tournant de sa vie, un épisode fondateur de sa future personnalité, de son avenir. Si avenir il avait.

Mais tout laissait à croire qu’il en aurait un : En particulier le visage d’un homme traversant une cohue de démons maintenant visibles.

Ses yeux se fermèrent. Silencieusement.

***

Le trou noir. Jusqu’à son réveil ce matin-là.

« Un merci serait de mise. »

Clama l’homme en question, faisant signe aux deux infirmiers de sortir, désirant parler pendant quelques minutes, seul à seul avec Zak.

« Je suis quand même le bon samaritain qui a sauvé à ta rescousse. »

« Ma rescousse ? Je sais pas d’on tu sors mais utilise plus cette expression depuis le temps où les hommes croyaient encore que le parfum suffisait à se laver. »

Considérant Jehiel, qui se rapprochait de plus en plus du lit, un regard pour le moins mystérieux et ne présageant rien de bon, plaqué sur le visage.

« Je vais prendre ça pour un merci. »

« Rien à voir. Je constate. »

« Tu critiques. »

« Je donne mon avis. »

« Tu t’exprimes. »

« Je parle. »

« Tu dénigres. »

« Tu fais chier. »

Termina Zak, un regard assassin ponctuant la fin d’une conversation qui l’avait véritablement remis d’aplomb.

« On se tutoie depuis quelques minutes, je pense donc que nos prénoms peuvent se rencontrer ? »

N’attendant même pas une réponse ou plutôt un grognement de la part de Zak, Jehiel tendit la main dans sa direction, et la retira un large rictus s’affichant le long de ses lèvres.

« J’oubliais, tu peux pas bouger le bras. »

Fier de sa dernière réplique, une réplique des plus moqueuses et très mal prise coté Zak, ce dernier grogna tout ce qu’il savait un tas d’insulte toutes plus folklo les unes que les autres, mais très bien senties. Assez pour éveiller l’attention des deux gardes aka les infirmiers.

« Monsieur ! »

S’insurgèrent-ils en même temps, ouvrant la porte dans un grand fracas.

« Vous êtes dans un hôpital. »

« MAIS JE VEUX ME CASSER DE CET HOPITAL JUSTEMENT ! »

Rétorqua t-il essayant tant bien que mal de bouger tout son corps, vivement, mais ne réussissant qu’à faire tinter le métal des menottes et infiltrer les seringues une nouvelle fois dans sa peau.

« MERDE ! »

Hurla t-il, serrant les dents.

« Calme toi. »

L’apaisa soudainement Jehiel tandis que les deux autres repartaient dans le couloir.

« Ca sers à rien t’es bloqué. Ici c’est un peu Alkatraz version hosto. Ils te réservent le même sort que si c’était Al Capone »

Al Capone. Un rire des plus francs s’échappa des lèvres de Zak, pour ne pas dire qu’il riait même à gorge déployée. Al Capone. Ils avaient utilisé la même référence, la même comparaison. Sur le même ton. Dans les mêmes circonstances. Leurs phrases étaient presque similaires.

« Al Capone »

Répéta t-il riant encore à moitié.

« Je crois que finalement t\'es pas si »

Mais il se coupa net et darda un regard curieux vers Jehiel. Il en avait presque oublié sa première question.

« Mais au fait t’es qui à part mon soi-disant sauveur. »

« Un ange. »

Lui répondit-il avec le même franc parler et la même sérénité.

« Et moi je suis Demis Roussos. »

« Ecoute, si ta barbe continues comme ça, oui. »

« Merci. »

Répondit alors Zak, toute l’ironie se lisant dans le ton employé, dans son regard et l’air vexé mais amusé qu’il arborait.

« Ah bah enfin ! »

« Quoi ? »

« Tu me remercies. »

Prenant conscience de l’enchainement parcouru, de la stratégie, qui n’en était pas vraiment une, de Jehiel pour arriver là, (même s’il doutait que cela ait été fait exprès), il bougonna une nouvelle fois, se mordant la lèvre inférieure.

« Abruti ! »

Lui lança t-il.

« Emmerdeur. »

[/list]

Après l'Apocalypse :

He's got more of a conscience than I do. I mean he feels guilty searching the internet for porn.

ZAK WEAKLEY _ Here today, tomorrow gone. No one stays around for long out there. Spn6

ZAK WEAKLEY _ Here today, tomorrow gone. No one stays around for long out there. Spn6

ZAK WEAKLEY _ Here today, tomorrow gone. No one stays around for long out there. Kchvme

ZAK WEAKLEY _ Here today, tomorrow gone. No one stays around for long out there. 30vngoo

ZAK WEAKLEY _ Here today, tomorrow gone. No one stays around for long out there. Xbmhyo

Des mois plus tard.

Ils avaient fait du chemin depuis ...

« Me llamo Zak. »

Prononça le jeune chasseur d’une manière tellement exagérée, et accentuée, et appuyée que même si la phrase de départ est, grammaticalement bonne, le son qui sortait de sa bouche était tout bonnement incompréhensible, insaisissable et ressemblait autant à de l’Hébreu qu’à de l’Espagnol.

« Sérieusement, dis moi à quoi ça te sert de parler le langage d’Antonio Banderas ? »

Rétorqua Jehiel, l’observant minutieusement, se retenant de rire à chaque minute de cette improvisation, très mauvaise.

« Et bien figure-toi que … »

Il se gratta quelques instants la tête, dessinant aussitôt une moue très expressive sur son visage : Sa langue dépassait de quelques millimètres sur le côté de sa bouche, signe d’une très, intense réflexion.

«D’accord. A pas grand-chose. »

Concéda t-il enfin, levant les bras au ciel avant de les laisser retomber le long de son corps, sauvagement.

« Je peux te le faire en français aussi. »

Il se prépara mentalement pendant quelques secondes, son visage se décomposant en une multitude de facettes différentes, à la limite du grotesque. Il paraissait chercher le meilleur « air » pour incarner un nouvel accent. Parce que Zak ne se contentait pas de reproduire un accent –enfin d’essayer-, non, il allait jusqu’au bout et parvenait à cerner –enfin il aimait le croire- le regard du dit étranger.

« Tu me fais quoi là ? Le bossu de notre dame en version modernisée ? Le Robert des Bidochon avec quelques kilos en moins ? »

Assénant Zak de force questions toutes plus ridicules les unes que les autres, à la hauteur du visage qu’il affichait à cet instant et surtout au niveau de toutes leurs plaisanteries habituelles, Jehiel se serait bien taper le postérieur par terre tant le spectacle que lui offrait Zak était … grandiosement … cocasse.

« Réfléchis un peu. Au lieu d’ordonner à ton cerveau d’irriger ton muscle de la vanne pourrie, demande lui de fonctionner un peu en autonomie. »

Poussant un soupire las, Zak détestait qu’on se moque de lui, surtout lorsqu’il n’en comprenait ni la cause, ni la source. Il était le premier à rire des autres, et tendait même à rire de lui dans grand nombre de situations, surtout en compagnie de l’ange J, mais dans de très rares cas, comme lorsqu’il essayait d’impressioner et d’être un semblant sérieux, une vanne de trop et Z vous renvoyait l’ascenseur, avec un cadeau très acerbe à l’intérieur. Enfin, généralement, personne n’en tenait compte, le connaissant trop bien. Et puis c’était toujours ça entre J & Z. Ils se valaient l’un l’autre, tant par les conneries que par leur sérieux. Deux acolytes de première qui passaient leur temps à se chamailler comme des petits loupiaux des bacs à sable. La morve coulant du nez en moins. Et les pleurs non plus.

Voyant l’air incrédule qui trônait sur le visage de son ami, Zak soupira encore plus longtemps et plus désespérément.

« Je sais pas ce que je vais faire de toi. Parce que j’ai beau ne jamais lire je saurais quand même reconnaitre une imitation d’un français dans toute sa splendeur. Tu vois pas l’air hautain, le béret sur la tête, la baguette de pain sous le bras, l’odeur de parfum insupportable s’échappant de leur personne … »

Il jeta un regard insistant dans la direction de Jehiel, énumérant globalement les différents points permettant de reconnaître sa caricature réaliste du français. Mais tellement cela lui paraissait logique, il les accumulait de manière spontanée, aucunement réfléchie et surtout, très rapidement. Jee était resté sans voix, bouche bée devant toute l’énergie que dépensait Zak dans ce … spectacle de cirque. Vraiment. Il était, impressionné. Oui. Assez. Assez pour rehausser l’égo de Zackary en tout cas.

« AAAH mais bien sûr, maintenant que tu le dis. Suis-je bête des fois. »

Dodelinant de la tête pour assurer ses propos, il se tapa doucement le front, comme si l’image le frappait de plein fouet. On aurait dit une scène tirée de Friends. Entre Joey et Chandler. Ils avaient la même consistance. Le jeu de Joey et de Zak niveau acteur était aussi piètre, et Jehiel correspondait parfaitement à Chandler feignant d’admirer son compère.

« Et j’ai appris une autre expression. Elle va te plaire j’en suis sûre. »

Reprit-il, naturellement, et très fier de ce qu’il s’apprêtait à faire. Il fallait s’attendre au pire. Vraiment.

« Impressionne-moi Zak. »

« Tiens toi prêt. »

« Je suis toute ouïe. »

«Ouvre grande tes esgourdes. Ferme ta bouche. Et arrêter de remuer ton nez, tu brasses mon air. »

« Ye menne fou mouaaa, si tou as oune »

Un français incompréhensible qui soudaine, devint clair comme de l’eau de roche. Roulement de tambours.

« BALAI DANS LE COUL. »

On entendait déjà les deux cymbales se frapper violemment, signe de la chute.

« Le coul ? »

Répéta Jehiel, qui sans avoir une notion très élevée de cette langue ne voyait, aucune à quelle partie du corps Z faisait référence.

« Ca. »

Hurla tout à coup Zak, se retournant vers Jehiel et s’envoyant une véritable gifle sur le postérieur pour aider ses propos.

« Le coul. »

Recommença-il en articulant un peu plus ce qui donnait en fait Leeeeee Co-oul.

Les yeux de Jehiel s’arrondirent, et ses lèvres formèrent un O mémorable –il venait peut-être de gober une montgolfière-. Il posa sa main devant sa bouche, retenant d’abord un rictus de se former mais bien vite, devant l’air si fier de Zak, il ne put arrêter le rire qui montait en lui et s’esclaffa soudain, de la manière la plus vive qui soit. Zak de son côté, s’engouffra dans la pièce opposé, claquant la porte violemment derrière lui.

« J’espère que finiras tuer avec un balai dans le coul mon ami ! »

Cria-il de derrière la porte, la voix rocailleuse teintée d’une fausse déception.

En réalité, il en riait aussi.

... Ou non.

As long as I'm around, nothing bad is gonna happen to you.

ZAK WEAKLEY _ Here today, tomorrow gone. No one stays around for long out there. Mmaalleennkkaajosh4

ZAK WEAKLEY _ Here today, tomorrow gone. No one stays around for long out there. Mmaalleennkkaajosh4

ZAK WEAKLEY _ Here today, tomorrow gone. No one stays around for long out there. 1657272

ZAK WEAKLEY _ Here today, tomorrow gone. No one stays around for long out there. 805

ZAK WEAKLEY _ Here today, tomorrow gone. No one stays around for long out there. Dean142

ZAK WEAKLEY _ Here today, tomorrow gone. No one stays around for long out there. Mmaalleennkkaajosh6

ZAK WEAKLEY _ Here today, tomorrow gone. No one stays around for long out there. 15934367

ZAK WEAKLEY _ Here today, tomorrow gone. No one stays around for long out there. 2q0m6if

ZAK WEAKLEY _ Here today, tomorrow gone. No one stays around for long out there. Sw1

Depuis plusieurs nuits maintenant, Zak secondait Jehiel dans la préparation d’un plan d’attaque. Depuis plusieurs nuits, il carburait au café et à la bière lorsque Cathleen parvenait à leur en ramener. Installés dans le chalet que les deux hommes partageaient, la pièce était remplie de plans, d’armes et de livres ouverts et marqués à différentes pages. Ce devait être un assaut de très grande envergure et en conséquence force rebelles étaient mobilisés. Jehiel, armé de sa main la plus talentueuse, dessinait les schémas d’offensive tandis que Zak imaginait et élaborait les différentes possibilités de riposte des démons, les échappatoires envisageables, les problèmes qu’ils pourraient rencontrer et tellement d’autres alternatives, que de la fumée aurait pu (et aurait du) s’échapper de son esprit.

« Je crois que j’ai trouvé ! »

Brisant le silence qui, soi-disant, améliorait l’esprit de réflexion de Jehiel, Zak brandit devant son compère un dessin, franchement pas réussi, mais dans lequel on retrouvait tout de même le principal.

« Si ça, c’est censé être E-Mail, prépares-toi à courir. »

Entrant dans la pièce, un sourire satifsait plaqué sur le visage, elle souleva devant leurs petits yeux brillants ses dernières trouvailles. A savoir : De la bière. Ce n’était pas vraiment une trouvaille, plutôt une habitude, mais une habitude qu’il était très difficile de conserver par les temps qui courraient. Une habitude qui rendait toujours les deux hommes, très, heureux. Ils réfléchissaient mieux avec.

« Tu sais … »

Elle feinta un soupire désespéré et vint poser sa main sur l’épaule de Zak, comme pour le soutenir.

« Ce chien t’aimes déjà pas beaucoup, alors s’il te plaît ne lui montres pas ce portrait … raté. »

Elle agita la tête de gauche à droite tandis qu’une moue désolée s’immisçait aux coins de ses lèvres. Rapidement, celle-ci se transforma en un rictus sans pareil, déclenchant l’hilarité générale : c'est-à-dire Jehiel et elle-même.

« C’est un fusil ! »

Riposta Zak, le regard assassin, les dents serrées.

« UN FUSIL ! »

Se levant d’un bond, il partit en direction de sa voiture, qui devait être quelque part dans le camp. Généralement, Zak ne se souvenait plus où il l’avait garé et s’en prenait alors au premier venu, hurlant qu’on lui avait piqué, que c’était inadmissible, que des têtes allaient tomber... Il devenait paranoïaque dans de tels cas, pour le plus grand plaisir (et rire) des autres.

« ZAK OUHOUHOUH ZAK ! »

L’interpella-t-on. Sans prendre la peine de se retourner, le son et l’énergie de cette voix lui suffisant, Zak reconnut Jacob, l’homme qu’il avait sauvé et à qui, à fortiori, lui était … vraiment très reconnaissant. Au début, il s’en amusait, lui donnait des ordres stupides (il le fait d’ailleurs toujours) mais aujourd’hui, certain qu’un chasseur de plus ne serait pas de refus, il consent à lui donner quelques tuyaux sur le métier. Il le prépare mentalement et physiquement et redoute le moment où il se lancera seul. De la peur ? Peut-être. Le fait étant qu’il s’est vraiment attaqué à lui, à ce qu’il le suive et recopie ses moindres faits et gestes. Et puis il le considère comme un véritable ami, un confident à l’écoute. Sans oublier que son égo se trouve réellement gonflé lorsque Jacob le complimente, le remercie, l’admire et le lui dit.

« Question pour mille euros : Pourquoi ais-je l’impression de l’avoir déjà vu ? »

« Parce que c’est … »

« Le mien ? »

« Non. »

« … »

« Le même que le tien. »

« Impossible. »

« Possible. »

« Comment ? »

Il perdait patience.

« J'ai pris le tien, l’ait amené à l’homme aux mille et une armes et bam, il m’a donné la même. Enfin me l’a « fabriquée » ».

Représentant les guillemets avec ses mains, Jacob reprit des mains de Zak l’arme en question et, fier de sa petite chose, la ranga convenablement dans son étui, dans sa ceinture. Il s'apprêtait à faire demi-tour, pour vaquer à des occupations diverses comme par exemple s'entrainer seul de son côté, lorsque Zak le rattrapa par le bras, se plaçant de nouveau face à lui.

« Rassure-moi et dis moi que t’as bien remis le cran de sureté là ? »

Devant la mine déconfite de Jacob, qui paraissait ne plus savoir quoi faire, ni où il était, comme si tous ses repères venaient de s'écrouler, Zak se tapa la main contre le front et, oubliant le pourquoi de sa venue ici, rebroussa chemin vers l’intérieur du chalet, à moitié grognon à moitié amusé. Jacob avait remis le cran sans même s'en rendre compte, c'était même devenu une habitude dont Zak se félicitait tous les jours. Toutefois, Jay n'en était vraiment pas conscient et doutait encore trop de lui pour pouvoir être emmené sur le terrain.

« Jehiel, tu penses que Jacob sera prêt un jour ? »

Il regarda longuement ses camarades, le regard sérieux et impliqué. Il redoutait le moment où Jacob les suivrait, de A à Z dans une chasse, tant le sentiment de responsabilité qu'il ressentait à son égard l'incluait dans sa vie.

« Je pense que tu t'en sors très bien Zak. »

Parce qu'il n'était pas seulement le joyeux leader de la bande, celui sur qui tout reposait et qui passait le quart de son temps à quand même s'amuser de blagues idiotes et de fanfaronnades inégalables, Jehiel était également l'un des plus proches (pour ne pas dire le plus proche) ami de Zak, celui qui comprenait très bien les doutes et les sentiments du chasseur. Il savait quoi lui dire, quand lui dire, comment lui dire. Il se défendait la plupart du temps en disant que c'était comme un sixième sens chez les anges, mais Zak savait pertinemment que ce don, il le tenait de sa vie humaine, sa vie d'avant. Une vie qu'il n'avait pas oublié. S'approchant de son ami un sourire en coin, il lui donna quelques tapes sur l'épaules avant de retourner vers ses plans et l'énorme travail qui les attendait.

« On se serait cru dans Queer as Folk »

Un large sourire s'étendit le long de ses lèvres tandis que Jehiel et Zak, sans même se regarder, lui lancèrent un regard à la fois, froid et brulant. Signification connue : Ne redis jamais ça. Acte de la part de Cathleen : Passer outre, et recommencer. C'était toujours comme ça. Elle était l'une des rares femmes autant impliquait dans les travaux, et ne se laissait jamais faire. On ne lui marchait pas sur les pieds, personne n'oserait et on ne lui disait pas quoi faire. Son expérience était tel qu'on la respectait autant que n'importe quel autre. Malgré ses allures de femme enfant, douce et fragile, on concevait qu'elle avait vécu, enduré des choses plus pénibles que quiconque.

« Les plans sont terminés. »

Finit par dire Jehiel oubliant les quelques instants passés et se re-concentrant d'ores et déjà sur leur assaut. Il était quand même très consciencieux. Heureusement, vu son statut dans la rébellion.

« LE FUSIL … »

Il lorgna de chaque côté, prévenant ainsi le moindre rire qui pourrait s’échapper de leur gorge.

« n’a plus qu’à être trouvé. »

Il s'expliqua de longues minutes durant sur cette arme qu'il venait de dessiner, enfin avait essayé de dessiner, et sous l'œil attentif de ses camarades, continua par exposait les solutions qu'il avait précédemment trouvé pour tous les problèmes qu'ils avaient pu rencontrés jusque là. C'était un travail colossal qu'ils fournissaient tous depuis l'Apocalypse. Et si beaucoup de choses n'avaient pas changé (Jehiel et Zak s'adonnant à des exercices plus idiots que nature, Cathleen et Zak se crêpant le chignon puis se confiant l'un à l'autre sur leur passé), d'autres avaient tourné court et s'étaient métamorphosées. Le travail était décuplé, l'esprit de vengeance n'était pas mis de côté mais était canalisé et servait sous de meilleures hospices. Zak avait appris à séparer personnel et de "professionnel" mais aucun jour ne passait sans qu'il ne se souvienne de son père et de la créature l'ayant tué. Aucun. Toute sa force résidait dans cet épisode.

« Zak. »

Une voix le ramena sur terre. Face à face avec Cathleen, le chasseur lui sourit légèrement, plus vulnérable que quelques minutes auparavant. C'était une facette très particulière de sa personne. Il passait du rire aux larmes plus vite que quiconque. Et une pensée suffisait pour lui retirer son masque.

« Ca va, ne t'en fais pas. »

Prononça t-il lentement. Silencieusement, il replaca une mèche de ses cheveux derrière son oreille et laissa gliser sa main le long de sa joue avant de sourire une nouvelle fois. Plus sincèrement.

S'éloignant d'elle délicatement, son sourire se figea bientôt et un bond de sa part surprit la chasseresse et l'ange.

« JACOB »

Hurla t-il à travers la pièce, partant dès lors à la recherche de son dessin précédent. En moins de temps qu’il ne fallait pour dire « Chouchou », le Jacob en question décampait de sa place première pour arriver dans le chalet, essoufflé.

« On a besoin de toi. »

Lui dirent les trois rebelles dans une voix commune. Les deux autres avaient évidemment deviné le pourquoi du comment, et échangèrent juste après un regard réjoui avec Zak. Ce dernier prit la parole et, la feuille en main, la tendit à Jacob, espérant vraiment qu’il comprendrait. Et vite.

« Il faudrait que t’ailles voir ton fabriquant d’armes là et lui demande ça. »

Il lui donna la feuille et l’observa longuement, attendant le moindre signe de compréhension de sa part.

« Vous voulez que je lui demande de … »

Il s’arrêta quelques instants, pensant au ridicule de sa phrase. Il ne voyait pourtant aucune autre possibilité face à ce dessin.

« de trouver E-Mail ? »

Il darda un regard vers Zak, qui serrait déjà dents et poings avant de reprendre son dessin d’un geste brusque.

« C’EST UN FUSIL. F-u-s-i-l. Comme fusille-toi de là. »

Ce qui dans un langage courant se traduirait par : Barre-toi, Casse-Toi, Tire-Toi.

Des choses ne changeaient vraiment pas. Apocalypse ou non.

Te voilà validée ma Dubble que j'aime incommensurablement :miii:

OHLALA QUE C'EST MOMOTIONNANT Brill

Tu es la première validée mon PNS d'amour que j'aime à la foulie Brill

JE SUIS TELLEMENT HEUREUSE Brill

c'est la première fois que j'aime tant fificher, et que je le fais si vite Brill

JE SUIIIIIIIIIIS VIOLET panic